En octobre 2016, un rejet de gaz radioactif à la centrale de Golfech avait alerté les associations de défense de l'environnement. L'incident n'avait été notifié à la population que 5 jours plus tard. Après la citation directe déposée devant le tribunal de police de Montauban, EDF est relaxée.
EDF a été relaxée. Une décision "incompréhensible" pour les associations de défense de l'environnement.
"Sortir du nucléaire" et 7 associations avaient déposé une citation directe au tribunal de police de Montauban contre EDF. Le 19 octobre 2016, pendant 2 minutes, le seuil d’alarme à la cheminée de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a été dépassé. La population n'en a été informée que 5 jours plus tard.
Les plaignants se sont émus de cette décision : " Dans un contexte où EDF souhaite prolonger le fonctionnement de ses réacteurs jusqu'à 60 ans et où ce type de dysfonctionnements en cascade risque de se reproduire, une telle décision envoie un message d'impunité exécrable." Ils se gardent la possibilité de faire appel.
136 milliards de becquerels échappés en deux minutes
Ce 19 octobre 2016, le rejet était pourtant supérieur à la norme. L'impact avait été considéré comme "négligeable" par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Celle-ci avait classé cet incident au niveau 0 sur l'échelle internationale Ines, qui en compte 7.
Une première plainte, déposée en novembre 2016, avait été classée sans suite. Suite à la citation directe, le procès s'était ouvert à Montauban le 12 décembre dernier. Six associations réclamaient jeudi 5.000 euros chacune à EDF.