Autoroute A69 : La préfecture annonce la fin du déboisement, les militants anti autoroute toujours mobilisés, un nouveau rassemblement prévu

Après une semaine tendue sur le tracé de la future autoroute A69, la préfecture du Tarn annonce la fin de déboisement du chantier. Cette semaine, plusieurs opposants à l'autoroute délogés de leurs arbres ont été blessés. Un rassemblement est prévu ce dimanche 8 septembre pour soutenir le dernier "écureuil", perché dans son arbre.

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La tension ne faiblit pas autour du chantier de la future autoroute A69 dans le département du Tarn. Elle est même remontée d'un cran à la fin du mois d'août avec la reprise du déboisement.

Reprise du déboisement

Les militants écologistes avaient anticipé cette reprise de la coupe des arbres. À la fin du mois d'août, plusieurs d'entre eux ont repris leur occupation d'arbre pour tenter de ralentir les opérations de déboisement. 

Mais le 30 août, les pelleteuses ont repris possession du site. Plus de 400 gendarmes et policiers ont été mobilisés pendant toute la semaine pour déloger les "écureuils" et permettre la reprise du chantier.

Deux "écureuils" blessés

Ce vendredi la préfecture du Tarn annonce "la fin du déboisement" et estime que "sa mission est remplie"  : "L'unité spécialisée de la CNAMO est parvenue à libérer l'arbre illégalement occupé par trois opposants".

Deux d'entre eux ont été blessés et hospitalisés après cette opération. Au total une vingtaine de personnes ont également été interpellées. À ce jour, un opposant reste, seul, installé au sommet d'un arbre, qui doit être abattu ultérieurement. 

À lire : IMAGES. Vigile agressé, voiture de police municipale incendiée : nouvelles tensions sur le chantier de l'A69 à une semaine de la reprise de la coupe des arbres

La mobilisation continue

La préfecture lui demande d'évacuer les lieux au plus vite. Elle promet "d'intervenir à chaque fois que cela sera nécessaire pour faire éviter l'installation illicite de nouveaux occupants". 

Pas de quoi décourager les militants écologistes, qui continuent de dénoncer "le saccage du site et ses violences policières qui sont faites en toute impunité". Un rassemblement est prévu ce dimanche après-midi pour soutenir le dernier écureuil.

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