Delphine Jubillar : les fouilles ont repris avec une pelle mécanique à Cagnac-les-Mines

Pour cette deuxième semaine de recherches intensives, près de la maison du couple Jubillar, de nouveaux moyens ont été déployés. Une pelle mécanique est ainsi à l'oeuvre à Cagnac-les-Mines depuis ce lundi 24 janvier 2022.

Le va-et-vient des véhicules de gendarmerie a repris, ce lundi 24 janvier 2022, à Cagnac-les-Mines, non loin de la maison de Delphine et Cédric Jubillar. Après les gyrobroyeurs la semaine précédente, une pelle mécanique est désormais à l'oeuvre près du chemin de Drignac, dans le Tarn. Objectif : retrouver trace, pour ne pas dire le corps, de Delphine Jubillar, disparue depuis décembre 2020.

2ème semaine de fouilles intensives

De nouvelles recherches sont menées depuis le 17 janvier. Gendarmes et militaires ratissent un secteur de dense végétation à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, près de la maison où vivait Delphine Jubillar avant sa disparition en décembre 2020. Après une pause observée ce week-end, les fouilles ont repris de plus belle.

" Une partie d'un tronçon désaffecté est en train d'être déblayée par une pelle mécanique, a constaté un correspondant de l'AFP. Des militaires sondent le sol avec des détecteurs de métaux dans des zones délimitées par des balises jaunes", a-t-il précisé. La semaine dernière, c'est une zone située en contrebas du chemin de Drignac, jusqu'au fond du vallon, qui a été ratissée à l'aide de gyrobroyeurs et tronçonneuses.

Pour le moment, rien de nouveau, c'est toujours le même périmètre et les mêmes moyens qui sont mis en oeuvre depuis une semaine.

Une source proche de l'enquête

à l'AFP

Une centaine d'hommes mobilisés

Selon cette même source, une équipe " d'une centaine" de gendarmes et militaires spécialisés serait mobilisée sur ces nouvelles recherches pour retrouver Delphine Jubillar.

Parmi eux, une unité Fouille opérationnelle spécialisée (FOS) du 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban, sollicitée dans ce type d'opérations pour rechercher des corps enfouis ou enterrés, ainsi que des experts scientifiques de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

Ils espèrent trouver le corps de cette infirmière et mère de famille de 33 ans dont le mari, Cédric Jubillar, est mis en examen pour meurtre. Le peintre-plaquiste, qui clame son innocence, est détenu à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, depuis le 18 juin 2021.

Un quadrillage de type recherches archéologiques a été mis en place par les gendarmes et les militaires à l’aide de la pelle mécanique. La zone fait désormais l'objet d'une fouille précise, avec des détecteurs de métaux et l’aide d’un chien du groupe national d’investigation cynophile de la gendarmerie. Ces nouvelles fouilles se situent le long du chemin de Drignac, au sud d'une ferme, tout près d'une voie verte.

Un secteur en partie déjà fouillé

La zone de recherches, située près d'une ferme, avait déjà en partie été fouillée dans les semaines suivant la disparition de Delphine Jubillar. Mais a, à nouveau retenu l'attention des enquêteurs après des déclarations d'un détenu d'une cellule voisine de celle de son mari.
Celui-ci affirme que le suspect numéro un, qui nie toujours fermement son implication dans la disparition de son épouse, lui aurait confié avoir enterré le corps non loin de la ferme, qui a brûlé depuis.

Les fouilles entreprises pourraient durer plusieurs semaines, selon une source proche de l'enquête. L e maire de Cagnac-les-Mines a publié un arrêté pour interdire la circulation et le stationnement sur le chemin de Drignac durant un mois.

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