Le vignoble de Gaillac, dans le Tarn, vit une mutation. De plus en plus de femmes à la tête des domaines et de plus en plus de viticulture biologique. Immersion dans le domaine de Brousse, au temps des vendanges manuelles.
C'est un "petit bout" de femme, qui semble en mouvement perpétuel...
Amandine Boissel a 33 ans. En 2015, alors qu'elle travaille dans le secteur de la communication et de l'événementiel à Paris depuis dix ans, elle pense à se reconvertir.
Arrière-petite-fille du fondateur du domaine viticole de Brousse dans le Gaillacois, sa voie semble toute tracée. Pourtant, la jeune femme se forme et passe un BTS (brevet de technicien supérieur) viticulture-oenologie.
Puis elle rejoint le domaine, géré par ses parents Philippe et Susanne, heureux de cette relève inattendue.
Pour autant, pas question de se contenter d'un héritage. Pour Amandine, la condition sine qua non de son retour, c'est la conversion au bio des 11 hectares de vignes familiales.
Ses parents la suivent, enthousiastes car déjà engagés dans la lutte raisonnée. Et voilà le domaine aujourd'hui entièrement converti.
50 % du raisin est ramassé manuellement : une autre évidence pour la famille Boissel.
Les vendanges ont commencé mi-septembre, avec, comme chaque année, les amis, les voisins, la main-d'oeuvre locale. Une philosophie de partage qui va comme un gant à cette famille de vignerons, 4 générations.
Voir le reportage de Marie Martin et Jack Levé, de France 3 Occitanie :