Un opposant à l'A69 va être jugé jeudi 23 novembre devant le tribunal de Castres (Tarn). Il est soupçonné de violences envers des personnes dépositaires de l'autorité publique et interruption d'un chantier. Un premier procès devait avoir lieu à Toulouse mardi, mais ne s'est pas tenu.
Un homme est jugé jeudi 23 novembre au tribunal de Castres (Tarn) pour violences envers des personnes dépositaires de l'autorité publique et interruption d'un chantier. Durant le 2e gros week-end de mobilisation des militants contre l'A69 les 21 et 22 octobre, il avait été arrêté par les forces de l'ordre. Plusieurs manifestants s'en étaient pris à des entreprises du chantier ce week-end là.
15 procès à venir jusqu'en mars
Un doute subsistait depuis l'annulation d'un premier procès hier à Toulouse. Mais selon le parquet de Castres, le procès de demain doit bel et bien se tenir.
"À partir de jeudi, nous débutons une série de procès de militants qui luttent pour stopper le projet de construction de l’A69. Notre collectif de lutte va être confronté pendant plusieurs semaines à des procédures devant les tribunaux" indique Camille, du collectif en lutte contre l'A69.
"Cela montre l’augmentation de la répression judiciaire face au militantisme écologiste. On s’y attendait. Nos actions de lutte contre ce projet écocide sont légitimes. Des gens ont été interpellés au hasard. C’était interpeller pour interpeller" estime-t-elle.
L'individu est jugé à partir de 14 heures. Il ne sera pas le seul à l'être dans les prochaines semaines. Le 27 novembre, une autre personne sera elle aussi jugée au tribunal de Castres pour violences aggravées envers une personne dépositaire de l’autorité publique. En tout, 15 procès sont prévus. Ils s’échelonneront jusqu'en mars.
(Avec Stéphanie Bousquet)