Pour voyager et découvrir d'autres territoires, le wwoofing s'impose comme une nouvelle alternative. Le Tarn se laisse tenter par l'expérience depuis quelques années. En échange du gîte et du couvert, certains voyageurs acceptent de donner de leur temps quelques heures par semaine.
Le Wwoofing repose sur l’échange. Les hôtes offrent la nourriture, l'hébergement et les occasions d'apprendre contre une assistance en maraîchage, jardinage ou tout autre travail agricole. Le wwoofing exclut tout échange monétaire et propose justement un modèle alternatif. Cela demande au wwoofer de s’investir et à l’hôte de partager son savoir-faire. Pour les passionnés, il ne s’agit d’ailleurs pas d’un travail.
En 2015, ils étaient près de 10 000 Wwoofers, Français et étrangers. Quant aux hôtes, ils sont passés de 321 en 2008 à quelque 800 l'an dernier, selon l'association Wwoof France.
Le Tarnais Jérôme Fougères, cultive des fruits rouges bio sur le territoire des Raspes et c'est toute l'année qu'il accueille et offre le gîte à des étudiants, voyageurs et autres curieux en échange d'un coup de main. L'objectif pour le wwoofer et de découvrir la démarche du producteur, mais aussi d'en apprendre plus et de visiter la région.