Le délégué départemental de l’Agence Régionale de Santé et le préfet des Alpes-Maritimes ont tenu ce 14 septembre une conférence de presse. Ehpad, écoles, rassemblements de plus de 500 personnes... Voici point par point ce qu'il faut retenir de la situation dans les Alpes-Maritimes.
Depuis le 27 août dernier, le département des Alpes-Maritimes est classé en zone de circulation active du Covid-19 dite "zone rouge". Les indicateurs (taux d’incidence, taux de positivité et nombre de clusters) sont toujours à la hausse. On note un taux de positivité de 7,8% dans le département alors qu'il n'est que de 7,4 dans la région PACA.
Romain Alexandre, délégué départemental de l’Agence Régionale de Santé et Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes ont tenu ce 14 septembre une conférence de presse.
Dans ce contexte, en concertation avec les autorités sanitaires et les élus, Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes, a décidé les mesures suivantes et dressé un bilan.
Les chiffres :
- Près de 4.000 tests sont réalisés chaque jour dans les Alpes-Maritimes
- La moyenne d'âge des personnes positives au Covid-19 approche les 40 ans contre 37 à la mi-août
- Ce 12 septembre, on enregistre 53 hospitalisations et en plus 15 en réanimation.
- Les clusters sont surtout dans les entreprises et les établissements médico-sociaux
- Il y a eu deux morts dans les dernières 24 heures.
Les écoles :
Jusqu’à présent, les fermetures de classe se font essentiellement dans les classes de maternelle, et ce dû à la difficulté de retracer les gestes des enfants malades.Chaque jour, les signalements sont de plus en plus nombreux. On en enregistre une vingtaine. Une "cellule Covid" a été mise en place au sein de l’inspection d’académie.
Dans le second degré, les cas contacts sont plus facilement identifiables, rappelons que les jeunes à partir de l'entrée en 6e doivent porter un masque en classe et durant leur temps scolaire.La situation est compliquée, les cas s’accroissent, mais la situation est sous contrôle.
« Responsabilité et solidarité »
Il a été redis que les rassemblements entre 10 et 500 personnes sont soumis à déclaration. Au-delà de 500 personnes, il faut un examen de près avant d’autoriser ou pas la manifestation et ce avec l'avis de l’ARS et l'avis du maire de la commune concernée.Festival de Mouans Sartoux
Il a été précisé lors de cette conférence, que le festival du livre est toujours d'actualité. " Avec jauge à la baisse (4000) et protocole ARS, nous observons les évolutions de jour en jour, si une dégradation encore plus forte se produisait, peut être que nous devrons nous prononcer de nouveau sur la jaugeAu moment où je vous parle, le festival du livre de Mouans Sartoux est toujours d’actualité.
Port du masque obligatoire
On le sait depuis jeudi 10 septembre, le port du masque est obligatoire dans l'intégralité de 18 villes des Alpes-Maritimes.Le préfet est revenu lors de cette conférence sur ce port du masque et la limite communale de cette obligation :
"On a visé la bande littorale, parce que franchement, les limites communales, quand on est dans cette conurbation urbaine, de Menton à Théoule, y compris pour les touristes ... le port du masque nous a semblé être une mesure raisonnable. Ce que je visais aussi c’est la simplicité et la lisibilité."
Le détail des villes où il y a obligation totale ou partielle :
Bars, restaurants mais aussi snacks et épiceries
La limitation des horaires d’ouverture des débits de boisson et restaurants est toujours à 23h dans les communes de moins de 2.000 habitants et à 1h dans les communes de plus de 2.000 habitants. Il n'y a plus de dérogation possible.Une décision qui est pour l'instant prévue jusqu’au jeudi 15 octobre 2020, inclus.
Un arrêté sera pris ce 14 septembre au soir pour aligner snacks et épiceries sur ces horaires, c'est là la seule nouveauté dans les déclarations faites ce soir.
Les casinos exclus de ces restrictions.
Le maire de Nice a lui aussi renforcé les mesures dans sa ville.
La préfecture de région et la mairie de Marseille ont planché ce week-end sur les nouvelles mesures à prendre pour limiter la propagation du virus. Elles ont aussi présenté ce lundi leurs mesures de lutte contre le Covid-19.
L’idée générale des ces déclarations est de ne pas suivre le recadrage décidé ce lundi soir à Bordeaux et à Marseille.