Nouvel An, Prom'Classic, Carnaval de Nice et Fête du Citron... Le préfet des Alpes-Maritimes a fait le point sur le plateau de France 3 Côte d'Azur

Invité du 19/20 jeudi 30 décembre, le préfet des Alpes-Maritimes est revenu sur les mesures prises récemment par arrêtés, et donne quelques indices sur la tenue de prochains évènements azuréens.

En cette fin d'année, le préfet des Alpes-Maritimes est sur tous les fronts, sécuritaire et sanitaire. Il a pris de nombreux arrêtés ces derniers jours, conformément à la volonté du gouvernement, pour limiter les rassemblements sur la voie publique pour le passage à la nouvelle année. Il était l'invité du 19/20 sur le plateau de France 3 Côte d'Azur ce jeudi 30 décembre. Extraits. 

Le réveillon de la Saint-Sylvestre

C'est par communiqué de presse que Bernard Gonzalez a fait connaitre, ce mercredi 29 décembre, les nouvelles restrictions concernant notamment la consommation d'alcool pour la Saint-Sylvestre et l'accueil du public dans les bars et restaurants maralpins.

Sur l'antenne de France 3 Côte d'Azur, il a précisé "on fermera à 2 heures du matin mais il n’y aura plus de service ni d’accueil de nouveaux clients dès 1 heure du matin. C’est une mesure qui a été prise en concertation avec les élus du département, et avec les professionnels de la restauration."

Le port du masque en extérieur

Le préfet a rappelé l'obligation de porter un masque en extérieur et prévenu que les forces de l'ordre pourraient verbaliser les contrevenants : "dans le département des Alpes-Maritimes, le port du masque est obligatoire dans les lieux où il y a du monde, sur la voie publique également, lorsqu’il y a des concentrations de population. Oui, il est recommandé et obligatoire […] il y a aura des contrôles."

"Oui nous serons sur la voie publique, nous serons dehors"

Face à de nombreuses contraintes sécuritaires, le préfet a confirmé l'engagement des forces de l'ordre ce soir du 31 décembre, sur le terrain. "Ce n’est pas un secret, chaque année pour la Saint-Sylvestre, il y a des effectifs en nombre qui sont mobilisés, plusieurs centaines de policiers. Police nationale, police municipale, des gendarmes qui seront là, des renforts d’unités des forces mobiles pour veiller sur les questions de sécurité générale : lutte contre la délinquance, contre l’insécurité routière, contre les violences urbaines, contre le risque sanitaire, et sans oublier malheureusement le risque terroriste. Oui nous serons sur la voie publique, nous serons dehors [aujourd’hui]." a t-il expliqué.

Sur l'interdiction des feux d'artifice

La municipalité cannoise souhaitait maintenir son feu d'artifice pour le passage à la nouvelle année, mais le préfet en a décidé autrement : "J’ai interdit l’organisation de spectacles pyrotechniques sur l’ensemble du département. La mesure ne vise pas spécifiquement la Ville de Cannes, mais il s’avère qu’un certain nombre de spectacles étaient prévus sur l’ensemble du département, et qu’en grande majorité ils ont été annulés. Il restait celui de la Ville de Cannes. On connait la qualité de ses spectacles pyrotechniques […] et dans la mesure où on avait annulé ailleurs, on ne pouvait que craindre un afflux massif de spectateurs dans un contexte de crise sanitaire, par rapport au variant Omicron, on reste encore prudents". 

"Un dialogue permanent" 

Interrogé sur ce point d'achoppement par Jean-Bernard Vitiello, entre le nouveau président de l'Association des maires de France et le représentant de l'Etat dans les Alpes-Maritimes, le préfet a loué le "couple maire-préfet".

"Je peux vous dire que le dialogue est permanent, il est constant, il n’a jamais cessé entre David Lisnard et moi-même. Nous avons échangé directement lui et moi, également avec ses collaborateurs, il y avait une différence d’approche sur le risque sanitaire, à partir de là je peux vous dire que le couple maire-préfet fonctionne bien, et que nous sommes d’accord."

Sur l'instauration éventuelle d'un couvre-feu

"Au moment où je vous parle, je ne peux pas donner d’indication qui soit valable, on est dans la réflexion, on est dans l’analyse de ce qui est en train de se passer au niveau de cette épidémie, je ne peux pas le dire." a lancé le préfet des Alpes-Maritimes.

Quid des grands évènements à venir

L'instauration des jauges pour le public, en intérieur comme en extérieur, amène Bernard Gonzalez à envisager les prochains rendez-vous sportifs et culturels de manière prudente. 

Il a abordé sur notre plateau la Prom'Classic, qui doit se dérouler dans quelques jours à peine, mais aussi le Carnaval de Nice :

"On est en train de réfléchir, mais dans le contexte tel qu’il est aujourd’hui, on imagine quand même difficilement des coureurs s’élançant, courant, transpirant, suant dans le contexte sanitaire dont on vient de parler. Non seulement on y pense, mais on y travaille. Là aussi, aujourd’hui des contacts pour évoquer ce sujet, des contacts avec le maire de Menton pour la Fête de Citron, tout ça se fait dans la concertation, dans l’échange. Vous savez, quand on est ensemble, en équipe, on est plus forts que lorsqu’on réfléchit tout seul." 

Prévue le 12 février 2022, la célébration mentonnaise du citron n'est pour l'instant, à cette heure, aucunement menacée par l'ensemble des mesures départementales et nationales récemment décidées pour lutter contre la diffusion du Covid-19.

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