Comment produire plusieurs variétés de miel ? En déplaçant les ruches, tout simplement. Les abeilles butinent ainsi des fleurs différentes. Ca s'appelle la transhumance, et c'est maintenant !

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Lavande, bruyère, châtaignier, acacia, thym, les miels ont des saveurs différentes et tout dépend de l'endroit où les abeilles butinent le nectar des fleurs.

Et chaque année, à quelques semaines de l'été, les apiculteurs - procèdent au transfert de leurs ruchers - c’est-à-dire d'un groupe de 48 ruches - direction l'altitude !

De La Colle-sur-Loup à Saint-Dalmas-de-Tende

Olivier Valette est apiculteur professionnel à La Colle-sur-Loup depuis une quinzaine d'années et il travaille avec son fils Xavier, qui est le chef d’exploitation.

Et si en hiver, les 400 ruches sont installées dans le secteur de La Colle, dans le massif des Maures ou à Berre-les-Alpes, dès le mois d'avril, commence la transhumance. 

La transhumance se fait à partir du mois d'avril, au mois d'octobre, tout est de retour ici sur la Côte d'Azur. Aujourd'hui, deux ruchers sont dans la Drôme, un à Saint-Dalmas à 1600 mètres d'altitude, un autre un peu moins loin, au col de Vence, ou à Valensole... Tout fleurit, et il n'y a pas de sécheresse !

Olivier Valette, apiculteur.

Comment choisit-il les lieux de villégiature d'été de ses abeilles ? Olivier Valette nous explique qu'il circule beaucoup. Comme il est géologue de formation, il connaît bien la topographie des terrains et les espèces qui poussent, donc il repère, va sur place à la rencontre des propriétaires privés pour éviter la détérioration des ruchers. 

Et c'est essentiel car chaque ruche comprend entre 30 000 et 40 000 abeilles !

La saison démarre à fond, le miel se fait maintenant, entre avril et le 15/20 juillet. Tout est en fleur !

Olivier Valette, apiculteur

Enfumer, et ne pas stresser

Concrètement, la transhumance se fait après une étape essentielle : l'enfumage des abeilles qui calme les insectes avant la fermeture de la ruche.

L'apiculteur roulera toute la nuit pour transférer le rucher. Au petit matin, les abeilles découvrent leur nouveau garde-manger ! C'est une opération délicate car explique Olivier, les abeilles sont un matériel vivant très compliqué, très sensible à la météo, aux humeurs de l'apiculteur, aux parfums ! Un insecte complexe, qui fournit des produits exceptionnels !

Jusqu'à 70 kilos par ruche

Une ruche produit de 10 à 70 kilos par an. c'est dire l'enjeu de trouver l'espace adéquat ! Outre le miel ou la gelée royale, les abeilles jouent un rôle irremplaçable dans une pollinisation dont dépend la production d'une grande partie de notre nourriture. Pesticides, dérèglement climatique ou les frelons asiatiques les menacent.

Les Alpes-Maritimes comptent une vingtaine d'apiculteurs professionnels très motivés qui travaillent ensemble et sont en train de créer un syndicat pour préserver ces insectes essentiels pour la terre et ses habitants. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information