VIDEO. Pape à Marseille : "J'avais 9 ans quand Jean-Paul II est venu à Dakar, j'étais déjà sur la pelouse", raconte Bernadette, bénévole à la messe

Environ 1200 bénévoles sont mobilisés ce samedi au Vélodrome pour organiser la messe géante célébrée par le Pape François. Parmi eux, Bernadette, venue d'Aubagne pour participer à l'événement.

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C'est presque une habituée. Ce n'est pas la première fois que Bernadette assiste à la messe du pape. En 1992, Jean-Paul II a donné une messe dans le grand stade de football de Dakar. Et Bernadette était déjà là. D'origine sénégalaise, l'Aubagnaise avait alors 9 ans et avait pris place sur la pelouse. 

Ce sera encore le cas ce samedi, au stade Vélodrome. Mais cette fois, c'est en tant que bénévole qu'elle applaudira le pape, François maintenant, sur l'herbe (recouverte pour l'occasion par un plancher protecteur). 

>> DIRECT. Pape à Marseille : infos, vidéos, témoignages... Suivez la seconde journée de visite de François

Bernadette se souvient de sa première rencontre papale : "J'avais à peu près neuf ans quand il y a eu le pape Jean Paul II à Dakar et je faisais partie de ses petits enfants sur la pelouse. Cette année, on m'a affecté sur la pelouse en animation, donc ce n'est que grâce."

"J'espère que cette terre sera une terre d'accueil"

"Nous sommes venus avec la communauté africaine d'Aubagne, explique-t-elle à France 3 Provence Alpes,nous sommes venus fêter cette joie parce que c'est vraiment un moment inexplicable que le Vélodrome reçoive le pape François."

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Bernadette, bénévole à la messe le samedi 23 septembre 2023 ©Nicolas Debru / FTV

La fervente croyante veut promouvoir un message d'espérance. "Même quand on est dans une société qui souffre, nous pouvons aussi espérer", estime-t-elle. Dans la même veine, le Pape François a encouragé les peuples à faire preuve de davantage d'humanité et de solidarité. "C'est un pape généreux [...] et courageux de dire que cette Méditerranée est un cimetière." est une réalité et je pense que sa foi, sa force et son humanité peut-être fera qu'aujourd'hui, peut-être, les chefs d'État pourront entendre autrement cet appel du pape.

Elle raconte son expérience d'immigrante, après avoir quitté le Sénégal : "J'ai traversé l'Atlantique et d'autres ont pris la Méditerranée, j'espère qu'ils arriveront à bon port parce que quand on fuit, on ne fuit pas par plaisir. On fuit parce qu'il y a quelque chose qui ne va pas et on espère trouver quelque chose de meilleur. J'espère que cette terre sera une terre d'accueil."

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