Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a commenté le verdict rendu vendredi 1er mars par la cour d'assises de Vaucluse.
"La justice est passée." Politiques, famille et avocats ont commenté la condamnation d'Ilias Akoudad à 30 de réclusion criminelle assortie d'une période de sûreté de 20 ans par la cour d'assises de Vaucluse vendredi 1er mars, pour le meurtre du policier Eric Masson.
"On reste avec notre tristesse"
Le père du brigadier tué, Marc Masson, silencieux face à la presse pendant les 10 jours de procès, s'est exprimé en sortant de la salle d'audience. Il s'est dit satisfait que la circonstance aggravante ait été retenue. "La justice est passée, la condamnation nous semble juste, a déclaré Marc Masson, laconique. Quoi qu'il en soit, je reste un père qui a perdu son fils. On reste avec notre tristesse, il n'y a pas de gagnant, juste des perdants".
"Un verdict lourd et courageux"
"La sanction prend en compte la gravité des faits", a dit Philippe Expert, avocat de la famille. "C'est quand même un verdict qui est sévère".
"C'est un verdict lourd et aussi courageux", a commenté l'avocat d'Ilias Akoudad, un verdict qui n'est pas un verdict d'élimination", a également déclaré Franck Berton. "La cour d'assises a estimé que M.Akoudad devait pouvoir un jour recouvrer la liberté".
Justice a été rendue : le meurtrier du policier Éric Masson est condamné à 30 ans de réclusion criminelle. Toucher à un policier, à un gendarme, c’est blesser la France. https://t.co/IKRTKfiOpM
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 1, 2024
Le ministre de l'Intérieur a réagi sur Twitter. "Justice a été rendue : le meurtrier du policier Éric Masson est condamné à 30 ans de réclusion criminelle, a écrit Gérald Darmanin. Toucher à un policier, à un gendarme, c’est blesser la France."