SOCIÉTÉ. De l’esprit public à l’engagement citoyen

Avoir l’esprit public c’est œuvrer à une amélioration de la vie commune entre tous les citoyens. Qu’il s’agisse d’un métier ou d’une activité bénévole, c’est avant tout un engagement de proximité.

L’esprit public se déploie de mille manières. Dans la France des 36 000 communes, ce sont souvent les maires qui assument avec le plus d’engagement cet esprit de service au public. 

Virginie Guichard élue en 2015 à la tête de la mairie de Saint Augustin des Bois,1200 habitants, dans le département de Maine-et-Loire, en sait quelque chose. Car dans cette petite ville pavillonnaire à quelques kilomètres d’Angers, les enjeux d’avenir ne manquent pas : reprise de l’indispensable commerce de proximité, maintien des services publics, vie sociale de qualité et animation…

Il s’agit de faire vivre et développer la vie collective. Ici, les couples avec enfants représentent près de 40% de la population tandis qu’un tiers des habitants affiche moins de 18 ans. "De temps en temps je prends des chantiers en direct, quand ça dure trop longtemps. Il faut savoir que si ce n’est pas le maire qui appelle, ça ne se débloque pas, c’est quand même hallucinant", Déplore Virginie Guichard qui vient de terminer une conversation avec un responsable de Orange sur un problème de ligne téléphonique.


 

Esprit d’équipe

Diriger une municipalité c’est un travail d’équipe oui, mais les maires restent les "premiers magistrats", ces élus à part vers qui tout remonte, sur qui tout retombe. Alors il faut s’organiser, animer l’équipe municipale, ce que Virginie fait avec le sourire et l’énergie qui conviennent, pour répartir le travail, les projets, les permanences. À ses côtés, il y a les autres élues et élus. Chantal, retraitée de la banque, Jessica, agricultrice qui jongle entre l’élevage familial de vaches laitières et les impératifs de la vie municipale ou encore Virginie, active sur tous les fronts.

"Ça reste du bénévolat, les gens l’oublient complètement", explique Hélène, adjointe à l'enfance et la jeunesse après un conseil municipal : "Si on arrête, qu’est-ce qui se passe ? J’ai peur du vide.", poursuit-elle. Parmi ces bénévoles, beaucoup se sentent tiraillés entre la vie professionnelle, familiale et leur mandat.

Agendas surchargés, sollicitations à la pelle, responsabilité de tous les instants : la maire Virginie Guichard teste chaque jour le poids de son mandat. Mais l’essentiel réside dans l’observation minutieuse de l’exercice d’un mandat local dans ses considérations les plus concrètes et d’assurer le bon fonctionnement ce circuit court démocratique par excellence.

 Un gîte touristique solidaire

A l’image de la Fraternelle, notre époque compte aussi de nouveaux lieux solidaires, tout aussi créatifs. Et des personnes engagées pour les incarner. C’est le cas d’Elodie et de Louis, les parents de la petite Andréa, très lourdement handicapée. A sa naissance, ses parents comprennent qu’avec la maladie génétique qui touche leur enfant, leur vie ne sera plus jamais celle des autres.
Devant eux, se dressent l’angoisse de sa mort annoncée, mais aussi de leur mort sociale, en tant que parents comme en tant que couple. Ils décident alors de redessiner leur relation avec leur fille.

En quelques mois, ils quittent Paris et une situation professionnelle autrefois confortable, pour s’installer près de Montreuil-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, et construire eux-mêmes, les premiers gîtes touristiques en France prévus tout spécialement pour accueillir des parents d’enfants handicapés, afin de  leur permettre de souffler, de lâcher-prise. Leur projet : construire pour eux et aussi pour les autres : « On a voulu un lieu qui accueille tout le monde, les personnes à mobilité réduite avec un focus sur les aidant familiaux qui viennent ici en séjour de répit. Il y a même la possibilité d’avoir recours à un professionnel qui accompagne leur proche aidé ».

Un espace commun

Partie d’une vieille ferme délabrée, au fur et à mesure de l’avancée des travaux et de leur projet, ce sont leurs propres fondations que cette famille a cherché à reconstruire. « Le challenge était de prouver qu’on pouvait faire du beau et de l’accessible pour avoir de vrais espaces de circulation », explique Elodie. Pari réussi. L’espace facilite la vie de tout le monde et les familles peuvent venir se mettre au vert à la ferme afin d’apaiser leurs maux. L’extérieur de ce gîte a aussi été pensé pour être inclusif. « Ce projet de gîte est né du fait qu’il n’y n’existait pas de lieu ou de temps de répit pour les personnes aidantes », se souvient Louis. Le jardin de ce gîte est d’ailleurs à hauteur de fauteuil roulant ; les plantes sont à portée de mains pour aider les personnes en situation de handicap à profiter du lieu et participer  pleinement à sa construction.
 


 L’école des citoyens sauveteurs

Après ceux qui aident et soulagent, il y a ceux qui sauvent. Ludivine, Julien, Brice et Lætitia viennent de réussir le difficile concours d’entrée à l’École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers (ENSOSP), établissement unique en Europe. Comme ces quatre ‘citoyens sauveteurs’, ils sont 5000 officiers de sapeurs-pompiers à être formés à l'ENSOSP chaque année.
Objectif de leur engagement? Être capables de commander une équipe de 15 à 25 pompiers sur le terrain et organiser des opérations de secours. Arrivés sur le plateau technique de Vitrolles, ils entament douze mois de formation pour devenir lieutenants et chefs de groupe.

Des conditions réelles

Du raid de cohésion au défilé du 14 juillet, du poste de commandement virtuel aux exercices en conditions réelles, des accidents de la route aux feux de forêts, cette véritable « Ecole du danger » embarque ces officiers soumis à un rythme intensif.

Si l'école est située à Aix-en-Provence, c'est à Vitrolles que se situe le plateau d'entraînement, véritable studio de cinéma à ciel ouvert. Hôtel, pavillon, appartements, tronçon d’autoroute et parking souterrain : tout est fait pour permettre aux instructeurs d’imaginer des scénarios les plus proches de la réalité.

 
Engagement responsable

Leur engagement, leur état d’esprit, leur capacité à gérer leurs émotions seront mis à l’épreuve. « Je ne mesure pas 1,80 et je n’ai pas de bras musclés comme ça mais chacun avec le physique qu’il a peut apporter quelque chose. Il faut plus travailler sur la complémentarité de l’équipe que d’être des super héros », explique Ludivine. Apporter de l’aide aux gens et les épauler dans des moments difficiles est la tâche essentielle de ces futurs officiers qui aspirent désormais à diriger des opérations de secours.

Mais ces pompiers sont aussi formés aux dangers des attaques terroristes, des accidents industriels ou des violences urbaines. Gérer le danger et leur mission en même temps implique d’apprendre à prioriser. Au terme de plusieurs semaines d’exercices pratiques et de terrain, ces élèves auront appris à gérer des situations de crises pour parfaire leur engagement citoyen qui consiste à sauver des vies.

L’esprit public, une tradition française

En 1881, à Saint-Claude dans le Haut-Jura, naît une coopérative d'alimentation qui devient vite un modèle. Un peu partout en France se développent alors des ‘Coopératives d’alimentation’ et de production ainsi que des ‘Mutuelles’, mais le modèle de La Fraternelle reste unique. On parle même d’"École de Saint-Claude", lieu total pour l’émancipation ouvrière, tant économique que sociale.
 
Maison du Peuple 
Proposer des locaux pour tous, à la fois pour la coopérative (entrepôts, boulangerie…) ou pour l’imprimerie a permis de créer cette ‘Maison du peuple’. Elle propose alors aux syndicats et aux associations culturelles des dispositifs d’éducation populaire comme la bibliothèque ou les activités sportives. Pour y adhérer, il est nécessaire d’y acheter une action. Par souci démocratique, on bénéficie d’une voix quel que soit le nombre d’actions possédées.
 

La Fraternelle se singularise par l’invention de son cercle vertueux de l’argent. Tout ce qui est produit et consommé revient au producteur et au consommateur sous forme de prestations sociales, de retraite, d’éducation, de loisirs. Personne ne s’enrichit, c’est la communauté qui en bénéficie. Dans cette coopérative ce ne sont pas les capitaux qui votent mais bien les hommes.
A l’époque on compte 500 sociétaires et environ 4000 adhérents. L’activité économique de la Fraternelle se déploie jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. 
C’est alors que La Fraternelle participe activement à la Résistance en imprimant de faux papiers et des tracts. Elle ravitaille également le maquis du Haut-Jura. De nombreux membres de La Fraternelle seront alors arrêtés et déportés payant ainsi un lourd tribut à leur engagement.

En 1956, la Fraternelle fusionne avec d’autres structures et revient au modèle initial où les bénéfices sont redistribués à tous les sociétaires. Rebaptisée Les Coopérateurs du Jura, la coopérative continuera de fonctionner jusqu’en 1984 avant de cesser définitivement ses activités. Aujourd’hui la Fraternelle est devenue un véritable espace culturel pluridisciplinaire qui fait revivre depuis plus de 30 ans cet imposant édifice de 4000 m2.

>Pour aller plus loin :

COLLECTION DOCUMENTAIRE
Esprit public, l'engagement citoyen


Lundi 19 octobre à 23.00 dans "La France en vrai"
La collection documentaire ‘Esprit public, l’engagement citoyen’  propose 13 films sur des hommes et des femmes qui agissent au quotidien dans des initiatives locales pour changer le monde, pour changer leur monde... .

 

 

Sur France 3 Occitanie
Réalisé par Florence Mary, coproduit par Le-loKal Production, France Télévisions

Nathalie à passé quinze ans à la rue. Michel deux ans et Serge quelques mois. Ils étaient devenus des personnes sans-abri, des laissés-pour-compte. Comment, dès lors, s'en sortir et retrouver une place dans la société ?  Il y a une dizaine d'années, à Nantes, deux amis lancent l’idée d’acheter des appartements individuels au moyen de fonds participatifs pour reloger des sans-abris et, surtout, leur proposer un accompagnement personnalisé, le temps qu’il faudra, le temps que chacun se remette en mouvement. L'association Toit à moi était née. Désormais implantée dans plusieurs villes de France, dont Toulouse, une commune humanité se dessine. Au fil des mois, Nathalie, Michel et Serge cheminent pour retrouver une vie digne. Retrouver un emploi ou soigner ses addictions, renouer avec sa famille : chaque victoire est bonne à prendre. Sur France 3 Grand Est
Réalisé par Gabriel Goubet, coproduit par Seppia, France Télévisions
 
Michèle Rivasi a été la première lanceuse d’alerte sur les dangers du nuage de Tchernobyl.
Son engagement pour l’écologie l’a conduite à devenir femme politique, députée puis députée européenne. Michèle Rivasi s’appuie sur les médias, les réseaux sociaux ainsi que sur des actions coups de poing ou encore des colloques - réunissant experts, citoyens et élus – afin de débattre et faire évoluer les points de vue. Ses combats écologiques, et les actions conjuguées de nombreuses associations, ONG ou citoyens, permettent d’arriver à des solutions concrètes pour l’environnement et la santé de tous. Mais cette méthode permettra-t-elle d’imposer un véritable changement en faveur de l’écologie ? Michèle Rivasi a accepté de revenir sur ses actions passées en analysant les échecs et les succès d'une vie publique très dense.
 Sur France 3 Normandie
Réalisé par Edie Laconi, coproduit par Keren production, France Télévisions

Au titre de sa mission d’assistance éducative, le Juge des enfants a pour charge d’apprécier si des parents exposent leur enfant à une situation de danger. Exceptionnellement, la juge Marine Hélé-Bocognano a accepté de nous ouvrir les portes de son bureau du tribunal de grande instance de Caen durant de nombreuses semaines. Dans ce huis-clos, Edie Laconi a recueilli les mots échangés entre la magistrate et les familles. Tout au long du film, une grande part est laissée à la parole, rare et fragile, de ces enfants dont le destin se joue au cours de chaque audience.Sur France 3 Hauts-de-France
Réalisé par Anne MOURGUES, coproduit par Les Productions Cercle Bleu, France 3 Hauts-de-France

Montreuil-sur-Mer, dans les Hauts-de-France, Elodie et Louis, construisent eux-mêmes, les premiers gîtes touristiques en France prévus pour accueillir des parents d’enfants handicapés, afin de  leur permettre de souffler, de lâcher-prise.
Peu de temps après la naissance de leur petite fille Andréa, très lourdement handicapée, ils comprennent qu’avec la maladie génétique qui touche leur enfant, leur vie ne sera plus jamais celle des autres.  Devant eux, se dressent l’angoisse de sa mort annoncée, mais aussi de leur mort sociale, de parents, de couple. Ils décident alors de redessiner le peu de temps qu’Andréa a à passer encore auprès d’eux. En quelques mois, ils quittent Paris et une situation professionnelle autrefois confortable pour s’installer en Province, construire pour eux, pour les autres, plutôt que de s’écrouler.Sur France 3 Paris Ile-de-France
Réalisé par Gil Rabier , coproduit par Kami productions, France 3 Paris Ile-de-France
 
Dans un contexte où la médecine évolue vers plus de rapidité et plus de technicité, il est indispensable de se pencher sur cette rencontre intime, douloureuse souvent, tendue parfois, et simplement humaine, qui se joue entre le patient et son médecin. Gil Rabier, le réalisateur, nous fera découvrir l’hôpital autrement, en suivant le travail et la réflexion de médecins qui se demandent simplement comment mieux accueillir les malades, comment communiquer avec eux, comment restaurer un peu de confiance entre la médecine et les patients, et comment on s’entraîne pour être et pour rester un médecin empathique. Cela demande de l’apprentissage, des exercices, cela se travaille dans des lieux bien spécifiques que nous dévoile le film.Sur France 3 Pays de la Loire
Réalisé par Cécile Moirin, coproduit par C Ton Film Productions, France 3 Pays de la Loire

Saint-Augustin-des-Bois, un village du Maine-et-Loire, est dirigé depuis 2015 par une équipe municipale totalement novice sous la houlette de Virginie, une Maire à l’énergie communicative, dont c’est le premier mandat. Poussés par le bien commun, ces 15 citoyens ont décidé de s’engager pour la première fois. Leur mandat prendra fin en 2020. Entre la satisfaction d’œuvrer pour la communauté, et les désillusions que cette implication a peut-être engendrées, la chronique de leur dernière année en tant qu’élus fera surgir une histoire plus universelle. Celle de la fabrique de la démocratie.Sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes
Réalisé par Dorine Brun, Sarah Jacquet
Coproduit par la Société des Apaches, Bocalupo Films, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes

Aux élections municipales de 2014, la commune drômoise de Saillans confie la Mairie à une liste citoyenne proposant un partage du pouvoir entre élus et habitants. L’espoir suscité par cette ‘‘République de Saillans’’ est immense. Cinq ans plus tard, le village se réunit pour tirer un premier bilan de cette expérimentation politique. Alors que les futures élections approchent, l’épuisement et la déception pointent. L’expérience sera-t-elle prolongée pour une nouvelle mandature ?Sur France 3 Centre-Val de Loire
Réalisé par Caroline Puig-Grenetier
Coproduit par Les films de la découverte Production, France 3 Centre-Val de Loire

Le film est frontal, sincère et sans fioriture. Il dit le vrai d’une situation « alarmante » et rend hommage aux combats nobles qui apportent du sens, et font écho à notre dignité d’hommes libres. C’est un voyage au cœur du Berry avec ses souffrances, ses élans de vie, ses intelligences d’organisation et sa poésie. Une région rurale n’est pas une région triste. On y trouve des gens, des initiatives, des paysages, des métiers très variés… Ce documentaire est ancré dans une proximité de temps et d’urgence. Urgence à regarder ce qui se passe, ce qui est en danger. Dans cette région, le contexte historique et politique est très présent dans l’actualité.Sur France 3 Bourgogne Franche-Comté
Réalisé par Bernard Boespflug, produit par Comic strip Production

La Fraternelle de Saint-Claude est connue pour sa diffusion culturelle dans le Haut-Jura, par sa programmation cinématographique et théâtrale. Sa réputation s’élargit dans le domaine musical, considérée comme le troisième lieu d’importance en France pour sa programmation de jazz, avec “D’Jazz au Bistro“. Mais la Fraternelle c’est bien plus que cela. Elle est l’histoire d’une utopie sociale réalisée, dont l’apogée se situe entre les deux guerres. Les activités culturelles d’aujourd’hui reposent sur une terre labourée par les rêves d’un monde ouvrier pour une société plus juste et égalitaire, dans laquelle le mot fraternité prenait tout son sens. Cette histoire s’incarne dans un lieu : la Maison du Peuple.Sur France 3 Bretagne
Réalisé par Olivier Chasle, coproduit par Bleu Iroise, France Télévisions

Nuit blanche est une immersion dans l’univers de cinq femmes médecins urgentistes exerçant  au sein des urgences pédiatriques de l’Hôpital Sud de Rennes. Des femmes réunies par un engagement commun au service des autres. Le temps d’une garde de nuit, les situations d’urgence se succèdent dans le service. Lors de quelques moments de répit, Amélie, Véronique, Céline, Tiphaine et Martine reviennent aux sources de leur vocation et témoignent des joies et des souffrances de leur métier.Sur France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur
Réalisé par Laurent Lutaud, coproduit par Seppia Film, France Télévisions

Ludivine, Julien, Brice et Lætitia viennent de réussir le difficile concours d’entrée à l’École Nationale des Officiers Sapeurs-Pompiers (ENSOSP). Arrivés sur le plateau technique de Vitrolles, ils entament les premiers jours de leur formation pour devenir Lieutenants et chefs de groupe. Dans un an, ils devront être capables d’organiser des « opérations de secours », et de diriger des équipes de 15 à 25 pompiers sur le terrain. Pendant ces douze mois de formation intensive, ils seront confrontés à des exercices « en réel » avec des décisions vitales à prendre en quelques secondes. Ce documentaire, nous embarque aux côtés de ces officiers en formation, dans les différentes phases de leur instruction jusqu’à leurs premiers pas sur le terrain, seuls et en responsabilité. Chacun à leur manière, par leur engagement, ils nous invitent à porter un autre regard sur notre société et les dangers auxquels elle est confrontée.
  • Langue corse, le dernier sursaut ?
Sur France 3 Corse
Réalisé par Lionel Dumas-Perini, coproduit par France 3 Corse Via Stella, Intervista Prod, Mécanos productions  

Les Corses sont attachés à leur culture, et particulièrement à leur langue. Malgré un développement de l'apprentissage scolaire et une "visibilité" accrue, il est paradoxalement de moins en moins parlé. Quel avenir pour la langue régionale ? Comment "sauver la Corse" ? Ce documentaire propose des pistes de réflexions et s'intéresse aux initiatives, privées ou publiques, prises pour la sauvegarde de ce patrimoine.
  • Le temps d'une escale
Sur France 3 Nouvelle-Aquitaine
Réalisé par Jean-François Naud, coproduit par Saison Cinq, France Télévisions

Ce film va à la rencontre des marins de la marine marchande qui font escale au port de la Pallice à la Rochelle. Au fil des confidences, des paroles et des lettres écrites entre deux ports, ces hommes des mers, ouvriers silencieux des coulisses de la mondialisation, nous racontent leur métier, nous parlent de leurs familles et des enfants qui grandissent au pays... de leur solitude et des traversées d’océans ballottés par les tempêtes. Le temps d’une escale, les quais deviennent le miroir du commerce mondialisé.
 
 Réalisé par Sylvie Perrin, Coproduit par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, cocottesminute productions

Fracture sociale dans nos banlieues, chômage endémique, crise de l’apprentissage, décrochage scolaire, crise de l’autorité, rejets des institutions. L’enseignement est au centre du dispositif républicain. Au centre des critiques aussi. S’il n’y a pas une solution unique, une multitude de tentatives sont menées pour tenter de régler ici ou là ces fractures sociales. La Classe Défense fait partie de ces tentatives, construite comme une expérience interministérielle : des Armées, de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement supérieur.




 
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