Fusillade à Strasbourg : la traque de Chérif Chekatt continue, quatre membres de sa famille en garde à vue

Cherif Chekatt, 29 ans, strasbourgeois fiché S a ouvert le feu sur des passants mardi soir au centre-ville. Le bilan provisoire : deux morts, une personne en état de mort cérébrale, 12 blessés dont six en état d'urgence absolue. Le suspect est toujours en fuite.

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L'essentiel

  • Un homme fiché S depuis 2016 a tiré sur plusieurs personnes dans le centre-ville de Strasbourg (rue des Orfèvres, rue des Chandelles et rue des Moulins), ce mardi soir peu avant 20 heures. L'homme, un Strasbourgeois de 29 ans, Cherif Chekatt est toujours en fuite mercredi, blessé au bras. Il est "très défavorablement connu" des services de police : 27 condamnations, en France, en Suisse et en Allemagne).
  • Son frères Sami est aussi recherché, selon l'agence de presse dpa, il se serait enfui avec son frère.
  • Les parents et deux frères du suspect sont en garde à vue pour 96 heures depuis la nuit de mardi à mercredi.
  • Le dernier bilan provisoire communiqué par le procureur de Paris mercredi 12 décembre à 12h35 fait état de 15 victimes dont 2 personnes décédées, 1 personne en état de mort cérébrale, 12 blessés dont six en état d'urgence absolue"
  • Une perquisition était prévue mardi matin chez le tireur strasbourgeois, selon des sources proches de l'enquête, pour tentative d'homicide. Mais l'homme n'était pas à son domicile.
  • Une cellule d'information du public est activée au numéro suivant: 08 11 00 06 67
  • La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête pour "assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle"
  • Le gouvernement vient de décider de passer en urgence attentat, le plus haut niveau du plan Vigipirate.


19 heures

La police nationale diffuse un appel à témoins. Fin de ce live, merci de l'avoir suivi.




18h05

Suivez notre édition spéciale sur France 3 Alsace à partir de 18h55 : les dernières informations sur l'enquête, nos journalistes toujours en direct à Strasbourg, témoignages, invités, analyses.


18h

La Ville de Strasbourg annonce que le marché de Noël restera également fermé demain jeudi 13 décembre. Les équipements culturels et sportifs de la ville rouvriront normalement (gymnases, stades, patinoire, piscines, médiathèques...) ainsi que les écoles maternelles et primaires, les accueils de loisirs et les structures petite enfance.
Les animations et événements prévus sur l’espace public sont annulés ainsi que les marchés.
 

17h45

La préfecture du Haut-Rhin annonce un renforcement de la sécurité : contrôles aux frontières à l'aéroport de Bâle-Mulhouse et dans les gares de Colmar, Mulhouse et Saint-Louis. La surveillance des marchés de Noël, des centres commerciaux, des bâtiments publics et des lieux de culte est également renforcée.

17h30

Suite à l'attentat, les journées des Universités et formations post bac (JU) sont annulées. Elles étaient initialement prévues les 13 et 14 décembre au parc des des expositions du Wacken. Elles seront remplacées avant les congés de Noël dans les lycées de l'ensemble de l'académie de Strasbourg par une journée d'information sur la carte des spécialités pour les classes de seconde et une journée d'information sur Parcoursup et les formations post bac pour toutes les classes de terminale.


16h40

Devant l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a rendu hommage aux victimes. Certaines ont été blessées en tentant d'arrêter le tireur : "Pendant ce périple, trois personnes, des citoyens, ont tenté d'interpeller [l'assaillant] et l'une d'elles a été blessée à coups de couteaux", affirme Christophe Castaner. "C'est aussi ça la citoyenneté, c'est la capacité de certaines femmes et de certains hommes à être héroïques"


 


16h30

Quatre membres de la famille du tireur sont en garde à vue pour 96 heures dans le cadre de l'enquête pour "assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle". Selon nos informations, il s'agit de la mère, du père et de deux frères de Chérif C. L'un de ses frères, Sami, appartiendrait à la mouvance islamiste et serait en fuite avec le tireur.

 

16h15

Réaction du président américain à l'attentat de Strasbourg. Donald Trump a tweeté "Une autre très mauvaise attaque terroriste en France. Nous allons renforcer encore plus nos frontières.



16h

Partout les hommages aux victimes. A Strasbourg, place Kléber, des anonymes se sont réunis au pied de la statue.
 

Plusieurs bouquets ont été déposés aux barrières, à l'entrée de la ville.


Sur le parvis de l'Hôtel de Région à Metz, le personnel a observé une minute de silence ce mercredi midi.



15h30

Face à la multiplication des théories du complots de la part des gilets jaunes, des internautes réagissent. Ainsi, le tweetos "Lö   #FBPE", qui se présente comme un cybermilitant LREM s'emporte contre un porte-parole des gilets jaunes : "Hier soir, il y a eu un attentat ici dans ma ville. Trois morts, 8 blessés graves et 5 autres blessés. Et toi pendant ce temps là tu as eu l’indécence de vomir les pires théories complotistes en Facebook live où tu nous disait c’est un coup monté du gouvernement pour tuer les gilets jaunes etc..."



15h

Selon nos informations, la ministre de la Santé Agnès Buzyn est attendue à l'hôpital d'Hautepierre à Strasbourg. Par ailleurs, une minute de silence a été observée par les parlementaires à l'Assemblée nationale.
 

14h30

Selon la police allemande, le tireur présumé serait en cavale avec son frère Sami.


14h10

Il y aurait un troisième décès, un homme prénommé Kamal, garagiste à la Meinau, selon la Grande Mosquée Eyyûb Sultan de Strasbourg. 


13h50

Premiers hommages rue des Orfèvres


13h45

En signe de solidarité avec la ville de Strasbourg et les Strasbourgeois, un rassemblement et une minute de silence seront observés ce mercredi sur les marchés de Noël et de Saint Nicolas des villes de Metz, Nancy, Mulhouse, Colmar et Reims.

  • A Colmar : rendez-vous sur le marché de Noël place des dominicains à 14 h 15
  • A Metz : rendez-vous place d'Armes, au pied de la grande roue à 15 h
  • A Reims : rendez-vous sur le parvis de la cathédrale à 18 h
  • A Nancy : rendez-vous place Stanislas à 18 h 15
  • A Mulhouse : rendez-vous devant le Temple Saint-Etienne à 18 h 30
 


13h30


13h10


12h40

Des témoins de l'attaque à Strasbourg mardi soir auraient entendu l'assaillant crier "Allah Akbar", a indiqué le procureur de Paris, Rémy Heitz, ajoutant que "quatre proches" du suspect toujours en fuite, Chérif C., étaient en garde à vue. "Le terrorisme a une nouvelle fois frappé notre territoire, nous rappelant de façon dramatique que la menace est toujours bien réelle", a déclaré le chef du parquet antiterroriste lors d'une conférence de presse au tribunal de grande instance de Strasbourg.

 

"Au regard du lieu ciblé, du mode opératoire employé par l'assaillant, de son profil et des témoignages recueillis auprès de ceux qui l'ont entendu crier "Allah Akbar", la section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisi des faits d'hier soir", a-t-il indiqué.  Une enquête a été ouverte pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste, tentatives d'assasinat en relation avec une entreprise terroriste et d'association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d'atteinte aux personnes".

L'agresseur a "tout au long de ce parcours, à plusieurs reprises ouvert le feu avec une arme de poing et utilisé un couteau avec lesquels il a blessé grièvement et donné la mort", a relaté M. Heitz.  Selon le magistrat, deux personnes sont décédées, "une troisième se trouvant en état de mort cérébrale". Par ailleurs, "douze personnes sont blessées dont six en état d'urgence absolue".   

 

12h35

Un Italien figure parmi les blessés graves de la fusillade qui a fait au moins trois morts mardi soir sur le marché de Noël de Strasbourg, a confirmé à l'AFP le ministère italien des affaires étrangères.  Le ministère n'a donné aucune précision. Selon plusieurs médias italiens, il s'agit d'un journaliste de 28 ans originaire de la région de Trente (nord-est), qui était à Strasbourg pour couvrir l'assemblée plénière au Parlement européen pour Europhonica, un réseau de radios associatives. 


12h30

Dans un communiqué, Sophie Béjean, rectrice de l’académie de Strasbourg, exprime son émotion et sa solidarité aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu’à toutes les personnes touchées par cet événement. Elle remercie les personnels mobilisés pour assurer l’accueil des élèves et des étudiants. Un accueil assuré dans les établissements de l’académie de Strasbourg avec l’appui de cellules d’écoute. Ce matin, l’accueil des élèves dans les écoles de Strasbourg, ainsi que les enseignements et l’accueil dans les collèges et lycées sont assurés. Les parents pouvaient et peuvent garder leurs enfants à domicile. Les élèves présents, peu nombreux, ont été accueillis par les équipes de direction, par les professeurs.

Des cellules d’écoute ont été mises en place dans les établissements et les écoles de l’académie : médecins, infirmières, assistantes sociales et psychologues sont déployés en appui aux équipes des établissements pour écouter, permettre aux élèves et aux personnels de s’exprimer et offrir un espace d’échanges dans cette journée de deuil. Une aide spécifique est donnée à tout élève ou personnel qui en exprime le besoin.

L’Université de Strasbourg est ouverte. Les cours et examens se déroulent normalement sauf consignes données ponctuellement par les facultés sur le site officiel de l’université. Les équipes mobiles de sécurité sont mobilisées et les forces de l’ordre déployées. Les sorties scolaires au sein de la ville de Strasbourg sont annulées ce mercredi en raison de la journée de deuil.

12h00

Les grands moyens déployés devant la mairie de Kehl en Allemagne, de l'autre côté du Rhin.


11h50

Le parcours du tireur au centre-ville de Strasbourg. La victime thaïlandaise, 45 ans, a été tuée rue des Moulins dans le quartier de la petite France), la victime strasbourgeoise, 61 ans, est décédée rue des Chandelles à proximité de la place Kléber.


11h30

Des moments de recueillement en hommage aux victimes de l’attentat ont été organisés. 


11h20

Pour la police fédérale allemande, les contrôles s'effectuent tout au long de la frontière alsacienne jusque dans le Haut-Rhin pour les trains et les voitures. D'importants bouchons sont signalés.
 


11h00

Le bilan de l'attaque sur le marché de Noël de Strasbourg mardi soir a une nouvelle fois été corrigé mercredi matin par la préfecture du
Bas-Rhin, qui fait de nouveau état de trois personnes décédées et de treize blessées.


10h50

Selon une source hospitalière, la victime de nationalité thaïlandaise, un homme né en 1973, a été tuée rue des Moulins (dans le quartier de la Petite France) d'une balle dans la tempe. La victime strasbourgeoise, un homme né en 1957, est décédée rue des Chandelles. Parmi les blessés graves, deux ont été grièvement blessés à l'arme blanche, deux autres touchés par balle dans la tête et un par balle dans la nuque. Les victimes ont été prises en charge principalement au CHU de Strasbourg-Hautepierre, mais aussi au NHC  et aux urgences de Sainte-Anne.

Parmi les victimes blessées, figure la fille de la dirigeante de la fromagerie Lorho, rue des Orfèvres, touchée au bras.
 


10h40

Le procureur de Paris Rémy Heitz, dont la section antiterroriste mène l'enquête, tiendra une conférence de presse mercredi à 12H00 au tribunal de grande instance de Strasbourg.

 

10h30

Une opération a eu lieu rue d'Epinal dans le quartier du Neudorf. La famille du tireur,  une grande fratrie dont certains membres sont connus de la justice, est originaire de ce secteur du Neudorf.
 

 


10h00

Le dernier bilan provisoire communiqué par la préfecture mercredi 12 décembre à 10h00 fait état de 16 victimes dont 2 personnes décédées, 7 blessés graves et 7 blessés légers. 2 des blessés légers ont pu regagner leur domicile dans la matinée.

Le centre d’accueil des familles est installé à la cité de la musique et de la danse, place Dauphine à Strasbourg. Il a vocation à informer et accompagner les familles de victimes et à dispenser soutien psychologique et informations juridiques. Les victimes physiques ou psychologiques, à la recherche d'un proche, peuvent contacter la cellule de crise interministérielle d'aide aux victimes au 01 43 17 43 17. Pour toute autre information, la cellule d'information du public de la préfecture reste joignable au numéro suivant 0 811 00 06 67.


 

9h50

"Il y a au moins un Strasbourgeois identifié et un Thaïlandais parmi les victimes", annonce Roland Ries, maire de Strasbourg, sur notre antenne.

 

9h30

De source policière, c'est la BR (brigade de recherche) de Strasbourg, une unités de la Gendarmerie nationale, qui a effectué la perquisition au domicile du tireur mardi, dans le cadre d'une "tentative d'homicide". Une arme de poing et une grenade ont été retrouvées.

La chanteuse Chris annule son concert prévu au Zénith ce soir
 


9h15


La garde des Sceaux Nicole Belloubet a estimé que la France pouvait "réagir" après l'attaque de Strasbourg qui a fait trois morts la veille, "sans avoir à déclencher l'état d'urgence", une mesure d'exception qui avait notamment été mis en place après les attentats jihadistes de Paris en novembre 2015 (130 morts), puis avait été levé. 

"Les lois adoptées récemment par notre gouvernement permettent de déployer un certain nombre de mesures qui nous ont permis d'éviter jusqu'à présent au moins six attentats", a souligné Mme Belloubet. La France a été placée en "urgence attentat", ce qui permet d'effectuer des "contrôles d'identité renforcés" et une "surveillance renforcée des marchés de Noël partout en France pour éviter un éventuel mimétisme", a indiqué la ministre.


9h00

Le frère de l'assaillant est en garde à vue, tout comme trois ou quatre autres membres de sa famille, selon une source policière. "C'est une obligation dans toutes les affaires de terrorisme, c'est classique", nous indique la même source.

 

8h30 


"La motivation terroriste de l'acte n'est pas encore établie", indique Laurent Nuñez, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur.  L'assaillant, toujours recherché, est "un individu connu en droit commun pour beaucoup de délits autres que liés au terrorisme, il n'a même jamais été connu pour des délits liés au terrorisme", a précisé M. Nuñez sur France Inter, indiquant qu'il était suivi par les services de renseignements après la détection d'"une radicalisation dans sa pratique" religieuse mais qu'il n'avait "jamais (donné) de signe de passage à l'acte".

La préfecture rappelle que les rassemblements et manifestations sont interdits jusqu'à nouvel ordre à Strasbourg.


8h00

 


7h00 


Le dernier bilan provisoire donné par la préfecture mercredi 12 décembre à 7h00 fait état de 16 victimes dont 3 personnes décédées, 8 blessés graves et 5 blessés légers. 350 policiers et gendarmes sont toujours mobilisés sur le terrain, appuyés par des moyens aériens et par les équipes du RAID, de la BRI et de la force Sentinelle, indique la préfecture.
 

4h00

Le quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace ne sera pas en kiosque mercredi car les ouvriers qui impriment le journal n'ont pas pu accéder aux rotatives en raison de la fusillade de Strasbourg mardi soir, a regretté Dominique Jung, le rédacteur en chef des "DNA".     "Nos rotativistes qui prennent leur service en soirée se sont présentés vers 22h00 au point de contrôle près du siège du journal, ils ont décliné leur identité mais n'ont pas pu passer", a-t-il expliqué.

3h30

La préfecture communique un nouveau bilan : 14 victimes dont 3 personnes décédées, 5 blessés graves et 6 blessés légers. Le point de regroupement des victimes installé place Kléber a été levé en milieu de soirée après prise en charge et orientation de l'ensemble des victimes vers les centre hospitaliers de Strasbourg. Le bouclage de la Grande Ill a été levé en fin de soirée ; les personnes présentes au centre-ville ont été évacuées par le secteur des Halles. Les personnes qui étaient présentes et sans solution d'accueil et d’hébergement ont été orientées vers le gymnase Schoepflin.
 
La cellule d'urgence médico-psychologique installée dans les locaux de la Chambre de Commerce et de l'Industrie (CCI) place Gutenberg reste ouverte.


2h20

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a donné une conférence de presse depuis la préfecture de Strasbourg. Il annonce un bilan de 3 morts, et 12 blessés dont 6 en urgence absolue. "Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'affaire. Les recherches se poursuivent pour retrouver l'individu".

L'assaillant est "très défavorablement connu" des services de police, indique le ministre. "Nous sommes actuellement en France en posture Vigipirate renforcée, le gouvernement vient de décider de passer en urgence attentat, avec la mise en place de contrôles renforcés aux frontières, et des contrôles renforcés sur l'ensemble des marchés de Noël en France pour éviter le risque de mimétisme."


L'intégralité de la déclaration du ministre de l'Intérieur 

"Ce soir, à Strasbourg, à partir de 19h50, un homme sur trois points de la ville a semé la terreur, il a tué trois personnes. Il a blessé douze autres personnes dont six, au moment où je vous parle, sont en urgence absolue. Les militaires de la force Sentinelle ont fait usage de leur arme pour tenter d’intercepter l’assaillant. Entre 20h20 et 21 heures, il s’est confronté par deux fois à nos forces de sécurité avec systématiquement des échanges de tirs."

"Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’affaire. Le procureur de Paris est sur place. Il est en train de travailler avec la police judiciaire. Il s’exprimera demain. Les recherches se poursuivent pour interpeller l’individu. C’est un homme très défavorablement connu pour des faits de droit commun pour lesquels il a déjà fait l’objet de condamnations en France et en Allemagne et pour lesquels il a purgé ses peines."

"Il y a actuellement 350 personnes qui sont mobilisées sur le terrain pour tenter de mettre un terme à sa fuite. Cent personnels de la police judiciaire sont en activité. Deux hélicoptères, les brigades et les services du Raid, de la BRI, mais aussi les soldats de Sentinelle sont sur le terrain. Des moyens supplémentaires ont été mobilisés par le gouvernement et sont en cours d'acheminement sur Strasbourg."

"Le confinement sur plusieurs sites de Strasbourg [parlement européen, Rhénus, TNS..., ndlr] a été levé. Des cellules psychologiques sont mobilisées pour accueillir celles et ceux qui ont besoin de partager. Depuis 21h30, elles sont opérationnelles. Les écoles, les collèges et les lycées de Strasbourg seront ouverts demain. Les parents qui le souhaitent peuvent évidemment garder leurs enfants à leur domicile. La ville fait déjà et fera demain l'objet d'un quadrillage renforcé. Monsieur le préfet du département signera dans quelques instants un arrêté interdisant les manifestations qui seraient programmées demain pour permettre aux forces de l'ordre de se mobiliser totalement dans la recherche de celui qui serait l'auteur de ce que j'ai évoqué."

"Nous sommes actuellement en France, en posture vigipirate renforcée. le gouvernement vient de décider de passer en urgence attentat avec la mise en place de contrôles renforcés aux frontières, avec aussi la mise en place de contrôles renforcés sur l'ensemble des marchés de Noël qui se déroulent en France pour éviter le risque de mimétisme [...]. Et un renforcement du dispositif Sentinelle."

"Je voudrais remercier la forte mobilisation ce soir, du Samu, des pompiers, des services municipaux et des services de la métropole et de nos forces de sécurité. Ils et elles sont tous sur le terrain. Toutes mes pensées vont évidemment aux victimes et à leurs proches. Sachez que toutes nos forces de sécurité sont totalement mobilisées pour mettre hors d'état de nuire l'assaillant."

 

2h15

Les cours seront annulés dans les écoles maternelles et primaires publiques de Strasbourg le mercredi 13 décembre au matin. Les parents sont invités à garder les enfants chez eux. Les écoles joueront néanmoins leur rôle d'accueil pour les enfants dont les parents ne peuvent assurer la garde, indique la ville.

David Marcelin, pour France 3 Alsace, a recueilli le témoignage du voisin de Chérif C.

 

2h05

Le président de la République exprime "la solidarité de la Nation" dans un tweet.


2h00

Selon France 24, 600 membres de forces de l'ordre sont mobilisés, dont des policiers du RAID et de la BRI. L'assaillant serait lourdement armé.


1h30

Le Parlement européen de Strasbourg a été confiné une partie de la nuit de mardi après la fusillade qui a ensanglanté le marché de Noël de la ville, à quelques kilomètres de l'institution européenne, indique l'AFP.  En signe de solidarité, le président du parlement, Antonio Tajani a tenu à conduire jusqu'au bout la session plénière, dont les débats se sont achevés, comme prévu, à minuit. "Ce Parlement ne se laisse pas intimider par des attaques criminelles ou terroristes. Nous continuons à travailler et réagissons avec la force de la liberté et de la démocratie contre la terreur." 
Le président de la République a effectué pendant une heure "un point de situation", en présence du Premier ministre Edouard Philippe, du secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nunez, d'Agnès Buzyn (Santé) et de Florence Parly (Défense) et une trentaine d'autres représentants du gouvernement et des différents services de sécurité.


1h15

La Ville de Strasbourg et la Région Grand Est ont décidé d'ouvrir le lycée Kléber et le gymnase Louvois afin de permettre aux personnes ne pouvant pas rejoindre leur domicile de se mettre à l'abri.


1h10

Le maire de Strasbourg, Roland Ries, annonce quatre morts, mais pour l'instant aucune confirmation du ministère de l'Intérieur ou de la préfecture.

A la suite des événements de la soirée, l'institut Al-Andalous, centre d'enseignement de l'islam à Strasbourg, "adresse une  pensée profonde et sincère aux victimes et leurs familles, partageant leur douleur. L'Institut appelle à l'union et à la solidarité nationale [...]. Aussi, le prêche et la grande prière du vendredi 14 décembre  2018 à partir de 13 heures, seront dédiés aux victimes et à leurs proches. Ce sera l'occasion d'insister  une nouvelle fois sur la sacralité de la vie humaine et le devoir de fraternité entre les Hommes et de fidélité envers la nation."


1h05

De source hospitalière, il n'y a pas d'enfants parmi les victimes.


00h50

Selon France Info, le tireur aurait été blessé au cours d'un échange de tirs avec un militaire de l'opération Sentinelle. Il a alors pris un chauffeur de taxi en otage pour échapper aux poursuites. Un otage qu'il a libéré quelques instants plus tard, indemne pour s'enfuir à pied. 

 

00h45

Les personnes confinées au TNS (Théâtre national de Strasbourg) ont pu quitter le théâtre. Les spectateurs du match de la SIG au Rhénus sont en train de sortir. Plusieurs personnes sont encore confinées dans des magasins, comme aux Galeries Lafayette.​​​​​​


 

00h40

Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur et Rémi Heitz, le procureur de la République de Paris sont à Strasbourg. Un point presse est attendu pour 1h30.

La mairie de Strasbourg annonce que demain, mercredi, le marché de Noël sera fermé. L'ensemble des sites de Strasbourg, "capitale de Noël" sera fermé demain mercredi 12 décembre. Les animations sont annulées. Tous les équipements culturels de la ville seront également fermées. Les drapeaux seront mis en berne et un registre de condoléances sera ouvert pour les Strasbourgeois.

Emmanuel Macron est arrivé au centre interministériel de crise Place Beauvau.



00h30

Lors de la perquisition qui a eu lieu ce matin au domicile du tireur, au moins une grenade a été retrouvée ce mardi matin dans le quartier de Neudorf par des gendarmes, selon France Info.


 

23h50

Le Premier ministre Edouard Philippe a activé mardi soir la cellule interministérielle de crise du ministère de l'Intérieur. Le chef du gouvernement "a décidé du déclenchement de la cellule interministérielle de crise afin de réunir les ministères et les services concernés pour le suivi et la gestion de la fusillade de Strasbourg", a indiqué Matignon à l'AFP.

Les accès à l'A35 sont coupés (Nord et Sud) ainsi que l'accès à la RN4 vers Kehl indique la préfecture qui recommande d'éviter les déplacements dans ce secteur.


23h15

La préfecture publie un nouveau communiqué. "Le bilan provisoire fait état de 14 victimes dont 2 personnes décédées, 6 blessés graves et 6 blessés légers. Un point de regroupement des victimes est installé place Kléber. Le périmètre de la Grande Ill est toujours bouclé. La circulation des tramways et des bus sur l'ensemble de la CTS est actuellement interrompue pour garantir le périmètre de bouclage. Une cellule d'urgence médico-psychologique a été ouverte place Gutenberg dans les locaux de la Chambre de Commerce et de l'Industrie (CCI) où les personnes, toujours présentes dans le secteur, sont acheminées de manière sécurisée par les forces de l'ordre. Les personnes présentes à Strasbourg, notamment dans le secteur du Neudorf et de la place de l'Etoile, doivent rester confinées."



23h10

Une perquisition était prévue ce mardi matin chez le tireur strasbourgeois de 29 ans, selon des sources proches de l'enquête, pour tentative d'homicide. Mais l'homme n'était pas à son domicile. 


Les parlementaires de l'Europarlement de Strasbourg sont confinés à l'intérieur depuis 20 heures, confirme l'eurodéputée verte Karima Delli. Les spectateurs du match de basket présents au Rhénus pour la Coupe d'Europe sont aussi confinés dans l'enceinte du Rhénus. Même situation pour les spectateurs du TNS qui attendent depuis 22 heures à l'intérieur la fin des événements.
 

 

22h45

Le tireur est connu des services de renseignements "connu pour des faits de droit commun" selon le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, en route pour Strasbourg. La police allemande a décidé de renforcer les contrôles à la frontière, selon France Info, et la circulation du tram transfrontalier (ligne D) a été interrompue. 

Facebook a activé son système de safety check.

 

22h20

La section antiterroriste du parquet de Paris ouvre une enquête. La préfecture fait état d'un bilan provisoire de 13 victimes dont 2 personnes décédées, 7 blessés graves et 4 blessés légers. Un point de regroupement des victimes est installé place Kléber. Une cellule d'urgence médico-psychologique a été ouverte place Gutenberg. La périmètre de la Grande Ill est actuellement bouclé.
 
Les personnes résidant dans le secteur de Neudorf et de la place de l’étoile doivent toujours rester confinées. L’auteur des faits, fiché S, est activement recherché. Une cellule d'information du public (CIP) est activée au numéro suivant :
0 811 000 667.

Plusieurs vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant (comme ci-dessous) des policiers embusqués sur lesquelles on entend des coups de feu.
 

 

22 heures

Le tireur est toujours en fuite. Christophe Castaner a confirmé le bilan de deux morts et 10 blessés dont plusieurs en urgence absolue. Il est connu des services de police, comme fiché S. Il a été identifié grâce aux caméras de la Ville de Strasbourg. Il aurait été blessé lors d'un échange de tir avec un militaire de l'opération Sentinelles. Un hélicoptère survole la zone. Plus aucun tram ou bus ne circule sur l'ensemble du réseau.
 
Plusieurs témoins signalent la présence des forces de police et de l'armée dans le quartier Schluthfeld au Neudorf, un hélicoptère est également mobilisé.
 

 

21 heures

Une fusillade a eu lieu mardi soir au centre-ville de Strasbourg, où a lieu son marché de Noël, et la mairie a appelé les habitants à "rester chez eux". Un premier bilan fait état d'au moins un mort et dix blessés dont certains en état "d'urgence absolue", selon le président de l'Eurométropole, Robert Herrmann. C'est un tireur isolé, circulant à pied, qui aurait tiré sur des passants dans différentes rues du centre. A 21h30, le tireur est toujours en fuite. Il serait en possession d'une arme de poing et d'un couteau.  

Le plan blanc a été activé au CHU de Strasbourg. Les ponts de l'île centrale de Strasbourg sont bloqués par les forces de l'ordre, plus personne ne peut y accéder. Le tireur, à pied, est toujours activement recherché. La préfecture conseille également d'éviter "le secteur de l'hôtel de police", dans le quartier du Neudorf. Les premières victimes sont arrivées au NHC de Strasbourg. 
 


 

L'homme aurait entre 25 et 30 ans, il mesurerait environ 1,80 m, les cheveux noirs et vêtu d’un manteau foncé

Sophie,strasbourgeoise de 25 ans, avait prévu de se rendre au restaurant ce soir avec une amie. Sur le chemin entre le quai Finkwiller et la Grand Rue, vers 20 heures, elle a croisé le chemin d’un homme qui semble être l’auteur des coups de feu. "Juste avant, on avait entendu des coups de feu et mon amie a plaisanté, mais tout à coup, tout le monde s’est mis à courir vers nous en nous disant : n’allez pas par là. C’est là qu’on a vu cet homme qui dissimulait quelque chose sous sa veste. J’ai même failli lui demander ce qu’il se passait", raconte Sophie la voix tremblante, réalisant à peine qu’elle avait peut-être échappé au pire. 

Et de fait, quand elle livre son témoignage à la police, la description de cette personne correspond à celle que recherchent les forces de l’ordre: l’individu âgé en apparence de 25-30 ans est grand, environ 1,80 m, les cheveux noirs, il est vêtu d’un manteau foncé qui lui arrive à mi-cuisses. "Il s’enfuyait, je l’ai tout de suite senti quand je l’ai vu", explique la jeune femme toujours sous le choc qui s’est réfugiée chez des amis, suivant les consignes de sécurité donnés par la mairie.
 

 
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