Le fort développement du bio en Auvergne-Rhône-Alpes (deuxième région française) a conduit les autorités à plafonner les aides de l'Etat et de l'Union européenne, pour permettre à chaque agriculteur d'en percevoir. Pour eux, c'est la tuile, sur fond de quiproquo politico -adminitratif.
12 000 € pour l'aide à la conversion, 8000 € pour l'aide au maintien, ce sont les plafonds qui seront désormais appliqués aux agriculteurs bios. La faute à la forte hausse des mises en conversion des exploitations vers le bio, qui réduisent la part de subvensions alouées pour chacun par l'Etat et l'UE.
Pour les professionnels, c'est une mauvaise surprise, alors que les investissement sont budgettés sur la base des subventions pleines et entières, et non "plafonnées".