Le lycée hôtelier de Chamalières, dans le Puy-de-Dôme accueille le trophée avenir Raymond Vaudard et les toques d’or professionnels. Ce mercredi 15 novembre, les candidats sont venus de toute la France et regorgent d’imagination dans les cuisines en pleine effervescence.
La journée a commencé tôt pour les élèves de terminales en hôtellerie. Dès 7h, ce mercredi matin 15 novembre, dans les cuisines du lycée hôtelier de Chamalières, ils participent aux épreuves de cuisine, pâtisserie et restaurant. L’objectif pour les élèves et les professionnels étant de remporter le trophée avenir Raymond Vaudard et les Toques d’Or professionnels. Le premier étant réservé aux élèves de terminales et les Toques d’or, aux professionnels.
Parmi les jurys, des meilleurs ouvriers de France, des Toques d’Or et Bocuse d’or. Le parrain de cette nouvelle édition n’est autre que Régis Marcon, Bocuse d’or. « On juge de la technicité, on juge de l’hygiène de la créativité, explique Francis Scordel, membre du jury, Maître cuisinier de France. Et après, il y a tout ce qui est dégustation goût, harmonie des saveurs, originalité aussi dans l’interprétation. Tout ça va faire qu’un candidat va ressortir plus que les autres ».
Concernant les épreuves. Pour les jeunes et côté cuisine, les huit candidats doivent réaliser un plat sur le thème du carré de porc fermier d’Auvergne, et un dessert autour de la poire dans tous ses états. « C’est surtout une expérience, humaine d’abord et professionnelle pour voir de quoi je suis capable », évoque Mathieu GISARD, élève au lycée hôtelier de Chamalieres.
Côté restaurant huit ateliers de 15 à 30 minutes, comme par exemple la sommellerie ou la reconnaissance de produits, sont organisés. Et les candidats doivent dresser une table de prestige sur le thème de l’automne.
Le titre de meilleur ouvrier de France en récompense
Pour les professionnels, en cuisine, les 11 candidats doivent réaliser un plat imposé tiré du Guide culinaire d’Escoffier, un plat et ses garnitures avec des techniques et des mets régionaux imposés. « Ça représente un challenge extraordinaire et ça leur permet de savoir où ils en sont dans leur parcours, de progresser de voir leurs erreurs et puis certains sont là pour la quête du graal qui est celui du meilleur ouvrier de France », insiste Lucien Veillet, président de l'Académie Nationale de cuisine
Et en pâtisserie, les 5 candidats doivent réaliser un entremet intégré à une pièce artistique et un dessert à l’assiette.
L’occasion pour les futurs chefs aussi de rencontrer leurs pairs et d’échanger avec eux.