Dans un communiqué de presse, le préfet de région loue démontre l’efficacité de la lutte insecticide mise en œuvre depuis 2012 contre cette maladie de la vigne.
Les services de l'Etat relèvent la forte mobilisation des viticulteurs. Après une formation préalable, 2 500 ont participé à la surveillance du vignoble. "L’identification de quelques rares pieds atteints (moins de 5) sur les communes de La-Chapelle-de-Guinchay et Meursault témoigne de la pertinence et de l’efficacité de la prospection pour déceler une présence infime de maladie dans le vignoble. La surveillance a également permis de découvrir la flavescence sur trois autres nouvelles communes : Viré, Mercurey et Saint-Martin-sous-Montaigu. Dans les vignobles de la Nièvre et de l’Yonne, la présence de la maladie n’a pas été constatée.", précise le communiqué de presse.
De plus, le préfet de région justifie les mesures de lutte obligatoires prises en 2013 sur l’ensemble de la Saône-et-Loire et en Côte-d’Or. Cette vaste campagne de pulvérisation d'insecticides sur le vignoble a pourtant beaucoup inquiété les populations riveraines. Mais selon le communiqué de presse, "une seule parcelle de 0,20 ha est fortement touchée cette année et devra être arrachée entièrement contre 11,3 ha en 2012. Cette forte réduction démontre l’efficacité de la lutte insecticide mise en œuvre en 2012."
.
Rappelons que le premier foyer de la maladie a été découvert en Saône-et-Loire en 2011. Depuis, la maladie a contaminé quelques zones de Côte-d’Or. La flavescence dorée est une des plus graves maladies de la vigne du fait de son caractère particulièrement épidémique et de son évolution mortelle pour les ceps atteints. Elle est causée par une bactérie transmise de cep à cep par un insecte, la cicadelle de la flavescence dorée. Un délai d’au moins une année s’écoule entre la contamination et l’apparition des symptômes.