Emmanuel Giboulot est condamné à 500 euros, il fait appel

Le tribunal correctionnel de Dijon a rendu son jugement ce lundi 7 avril 2014, Emmanuel Giboulot, le viticulteur bio de Côte-d'Or qui a refusé de traiter ces vignes contre la flavescence dorée, est condamné à 1000 euros d'amende dont la moitié avec sursis. Il fait appel.

Les réquisitions ont donc été suivies dans l'affaire Giboulot. Le viticulteur bio de Beaune a été condamné ce lundi 7 avril 2014à 1000 euros d'amende dont la moitié avec sursis par le tribunal correctionnel de Dijon. Emmanuel Giboulot a décidé de faire appel de cette décision, il déclare : "garder confiance en la justice, je ne me sens pas coupable, c'est une bonne chose que le débat du bio soit sur la table, je ne regrette pas".

Voir le compte-rendu du jugement avec Stéphane Robert et Jean-Louis Saintain avec comme intervenants :
-Emmanuel Giboulot (viticulteur bio)
-Sandrine Belier (député européenne)



L'ambiance était en tout cas aujourd'hui bien différente d'il y a deux mois. Lors de l'audience en février dernier, plus de 500 personnes et de nombreux médias s'étaient rassemblés devant le palais de justice pour soutenir Emmanuel Giboulot, le victiculteur bio qui a refusé de traiter ces vignes contre la flavescence dorée.

Si Sandrine Bélier, la députée écologiste, est a nouveau présente, le mouvement de soutien est moins nombreux, une petite centaine de personnes seulement s'est à nouveau déplacée et attendait la décision de justice. A l'annonce du verdict, Sandrine Belier a déclaré : "Ce verdict est un signal extrêmement négatif envoyé à toutes celles et ceux qui, comme Emmanuel Giboulot, pratiquent une agriculture conciliant performance économique et écologique. Pourtant Emmanuel Giboulot, avec l'immense mouvement de solidarité qu'il a suscité, aura permis de  mettre en lumière l'inadéquation de la loi qui amène bien souvent les viticulteurs à recourir systématiquement aux pesticides sans menace avérée."

Voir le direct de ce midi, devant le tribunal, de Stéphane Robert :



Au cours de son procès le 24 février dernier, la représentante du parquet a considéré qu'Emmanuel Giboulot avait commis une infraction pénale, elle a requis à son encontre une amende de 1000 euros dont la moitié avec sursis. Dans le monde viticole, le jugement est très attendu, tant l'affaire, largement médiatisée, a divisé militants écologistes et profession viticole.

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