Le service de prêt sur gage du Crédit Municipal de Nevers, dans la Nièvre, a dû allonger ses horaires d’ouverture, car de plus en plus de personnes viennent déposer un objet de valeur pour pouvoir payer une facture d’électricité ou combler un découvert.
Déposer un bijou, de l’argenterie, un tapis ou un vélo et repartir immédiatement avec de l’argent, c’est le principe du prêt sur gage.
Qui sont les nouveaux clients ?
Avec la crise économique, le successeur du Mont de Piété accueille toujours plus de particuliers.On voit apparaître de nouveaux profils comme des retraités ou des salariés qui doivent faire face à un coup dur ou à une dépense imprévue.
A Nevers, le service est passé de deux demi-journées à cinq jours d'ouverture par semaine pour répondre à la demande. Actuellement plus mille Nivernais ont un prêt sur gage en cours.
Quels sont les objets qui sont le plus gagés ?
"Ce sont principalement des bijoux que les gens viennent déposer", explique Nicolas Mazaleyrat, responsable de l'agence du Crédit Municipal de Nevers.En quelques minutes et avec des papiers d'identité, les clients peuvent repartir avec jusqu'à 3 000 euros en argent liquide. Le contrat est souscrit pour un an.
Mais, ils savent qu’ils peuvent récupérer leurs biens à tout moment en remboursant le montant du prêt et les intérêts (calculés au prorata du nombre de mois). Et au cas où ils ne peuvent pas rembourser, il suffit de payer les intérêts pour renouveler le prêt.
A Nevers, 9 clients sur 10 viennent rechercher leurs objets gagés. Quant aux biens qui ne sont pas récupérés, ils sont vendus aux enchères.
Reportage de Régis Guillon et Fabien Madigou / Montage : Carlos Zappalá
Intervenants :
- Fatima Touati, cliente du service de prêt sur gages
- Nicolas Mazaleyrat, responsable de l'agence du Crédit Municipal de nevers
- Une cliente du service de prêt sur gages