L'Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté annonce dans un communiqué ce mercredi 6 octobre la fermeture définitive des centres Proxidentaire de Chevigny-Saint-Sauveur et Belfort.
Les centres dentaires Proxidentaire ne rouvriront pas. L'Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté annonce dans un communiqué transmis en fin de journée ce mercredi 6 octobre la fermeture définitive de ces structures situées à Chevigny-Saint-Sauveur, près de Dijon en Côte-d'Or et à Belfort (Territoire de Belfort).
"Après examen des réponses apportées dans le cadre de la procédure contradictoire, l'ARS considère que l'association Proxidentaire n'est pas en mesure d'assurer une gestion [...] garantissant la préservation de la santé publique", indique notamment le communiqué.
Le parquet de Dijon confirme ce soir qu'une garde à vue est en cours dans cette affaire, sans préciser l'identité de la personne concernée. Le procureur tiendra une conférence de presse jeudi 7 octobre à 16h30.
"Actes de mutilation et de délabrement volontaires"
L'activité des centres était suspendue depuis cet été. L'ARS avait indiqué en juillet avoir constaté "des manquements à la qualité et à la sécurité des soins". Selon elle, "des actes de mutilation et de délabrement volontaires ont été effectués sur des dents saines, ou sans pathologie notable et sans justification médicale".
Le parquet de Dijon avait également ouvert quelques jours plus tard une enquête, suite au dépôt d'une vingtaine de plaintes. Un nombre qui s'élève désormais à 73 plaintes.
Les investigations portent sur des faits présumés de travail dissimulé, fraude aux prestations sociales, blessures involontaires, exercice illégal de la profession d'assistant dentaire et tromperies sur les prestations de soins.
Soulagement pour les victimes
Monique, membre du collectif de victimes se dit « soulagée de savoir que Proxidentaire ne fera pas de mal à d’autres patients ». Marinela, elle aussi membre du collectif, est elle aussi « heureuse qu’ils ne pratiquent plus ».
Enfin selon Jacques : « c’est une bonne décision de l’ARS. Personnellement, je n’irai plus jamais dans un centre low cost ».