Le groupe SEB, né en Bourgogne, à Selongey, se porte très bien. Présent dans 150 pays à travers le monde, il a enregistré un bénéfice net record en 2018.
C’est là qu’Antoine Lescure a créé son atelier de ferblanterie en 1857. Le lancement de la Cocotte-Minute en 1953 avait révolutionné la vie des ménagères.
Aujourd’hui, SEB fabrique aussi des friteuses, des yaourtières, des cuiseurs vapeur, etc.
La marque est devenue le leader mondial dans le petit électroménager. SEB possède 40 usines à travers le monde. Environ un quart des produits sont encore fabriqués en France : il s'agit des produits à plus forte valeur ajoutée, c'est à dire des produits soit à fort contenu technologique comme la cocotte-minute ou des produits très innovants comme la friteuse sans huile produite à Is-sur-Tille, en Côte-d'Or.
C’est grâce à son développement à l’international, et notamment en Chine, que le groupe d’électro-ménager a su tirer son épingle du jeu malgré un "environnement général plus compliqué qu'anticipé", déclare Thierry de La Tour d'Artaise, le PDG de SEB, jeudi 28 février 2019.
[#FINANCE] Groupe SEB publie ses résultats annuels. De solides performances en 2018. Pour en savoir plus : https://t.co/vp0Cm9qtbf pic.twitter.com/W9ly7HHSEj
— Groupe SEB (@GroupeSEB) 28 février 2019
Le bénéfice net du groupe a franchi pour la première fois la barre des 400 millions d'euros en 2018, pour atteindre 419 millions d'euros (soit une progression de 11,8%).
Parmi les autres grands moteurs de croissance en 2018, il faut citer aussi l'activité nouvelle du groupe dans les machines à café pour clients professionnels, ainsi que les ventes sur internet.
SEB ne compte pas s’arrêter là et annonce déjà des objectifs ambitieux pour cette année.
Le groupe est bien armé et vise en 2019 une nouvelle croissance organique de ses ventes et une progression de son résultat opérationnel d'activité", dit son PDG.
Mercredi 13 mars, l'émission "Enquêtes de région" sur France 3 est consacrée notamment à la saga de SEB.
► SEB, une success story née en Bourgogne
Un reportage de Marie Jolly, Gabriel Tallon et Cécilia Ngoc