Coronavirus Covid-19 : attention aux reventes et aux escroqueries sur les réseaux sociaux

Depuis mardi 17 mars midi, pour endiguer la propagation du coronavirus, le confinement est désormais la règle. L'occasion pour nombreux internautes de proposer certaines escroqueries. Nous en avons retrouvé certaines. Attention à ce que vous pouvez trouver sur les réseaux sociaux.

Attention aux escroqueries !


Une cagnotte a été mise en place sur la plateforme Leetchi. Les dons seraient ensuite reversés à l'hôpital et la polyclinique d'Auxerre. A ce jour, 245 euros ont été récoltés. Joint par téléphone, le Centre Hospitalier d'Auxerre confirme qu'aucune demande de dons n'a été faite et qu'il n'a pas été contacté par le créateur de la cagnotte. "L'établissement doute de la bonne foi de la personne qui a mis en ligne la cagnotte."

Des dons peuvent être faits mais par chèque libellé au Trésor public uniquement. Une procédure est établie en interne. 
Pendant la période d'épidémie de Covid-19, des dons de matériel (gants, masques, lingettes, blouses, etc.) peuvent aussi être faits mais il ne faut pas se déplacer. Il faut contacter la direction des services économiques et le magasin central du Centre Hospitalier. 
 
 

A Chalon-sur-Saône, Gilles Platret et son équipe mettent en garde : attention aux escroqueries. Certains profiteraient de la crise sanitaire pour se faire un petit peu d'argent, et pas toujours d'une façon honnête. Des Chalonnais ont rapporté aux agents municipaux que des personnes se présentaient aux domiciles des administrés, "de la part de la Mairie" pour proposer "moyennant finances, différents services et notamment de la désinfection de locaux." La Ville de Chalon-sur-Saône l'assure : "aucun démarrchage à domicile, et encorer moins à titre onéreux n'est envoyé par la commune." 
 

 

Des masques ont été volés

L'information a été donnée hier par nos confrères du Journal de Saône-et-Loire : 3 000 masques sanitaires auraient été volés à l'hôpital de l'Hôtel Dieu, au Creusot, en Saône-et-Loire, le 24 février dernier. Joints par téléphone ce matin, les services communication de l'établissement ne confirment pas ce chiffre. "Il y a bien eu un vol de masques mais pas autant, et pas à cette date."


L'Hôtel Dieu ne souhaite pas communiquer sur le sujet, estimant qu'"il y a des choses plus importantes à traiter en ce moment et que des vols de masques, il y en a dans tous les hôpitaux de France." L'hôpital confirme aujourd'hui qu'ils ne sont pas en situation de pénurie et qu'ils disposent d'assez de masques pour répondre à tous les besoins du personnel.
 
 

Par peur d'être contaminé par le coronavirus ? Pour les revendre ? Sur internet, pas -encore- de traces de revente des masques volés au Creusot. En revanche, certains internautes, sur Facebook ou sur LeBonCoin proposent des masques, à des prix souvent exhorbitants. De mauvaises blagues ? Pas forcément bien reçues en cette période où les soignants alertent le gouvernement sur le manque de matériel et notamment de masques.
 

 

En Saône-et-Loire, un internaute vend même un "masque militaire", pour la modique somme de 350 euros. Le vendeur promet une protection ultimale et assure que "le coronavirus et autres bactéries ne passeront pas.
 

On rappelle qu'il n'est pas utile de porter ce type de masque pour se protéger du coronavirus. Seuls les professionnels de santé peuvent porter des masques de type FFP2 pour les protéger lors de pratiques à risque (intuber un patient par exemple). Pour tous les citoyens, il est recommandé de porter un masque chirurgical traditionnel lorsque vous êtes en contact avec des personnes à risques, ou qui présentent des symptômes.

Le papier toilette, le nouvel or blanc ?


Qui dit confinement dit rayons pris d'assaut. Depuis dimanche, les clients se ruent dans les commerces pour y faire des stocks. Et même si le gouvernement assure qu'il n'y a pas de menace de pénurie et que les patrons de grandes enseignes promettent des stocks suffisants pour tout le monde "tant qu'on fait ses courses normalement", certains produits viennent à manquer comme les pâtes, le riz, le papier toilette ou encore le café.

A Besançon, en Franche-Comté, certaines boulangeries ont même dû mettre en place un système de rationnement, pour éviter que certains clients ne repartent avec 30 baguettes : 
Là encore, les internautes ne manquent pas d'en jouer et proposent de revendre leurs produits, à des tarifs souvent "non négociables" : 
 

Puisqu'il vient à manquer, le papier toilette pourrait aujourd'hui être un produit convoité. Certains ne manquent pas d'humeur. Sur Twitter, le marché du papier toilette s'ouvre et certains proposent déjà des ventes sous le manteau :
 


 

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