Ce samedi 13 mars coïncide avec l'ouverture de la pêche, en première catégorie, à la truite ou à l'ombre. Un moment attendu par les amateurs. Cette année, il l'était d'autant plus que la saison passée avait été largement empêchée par le confinement. Reportage au bord du Suzon et de la Tille.
Aurélien Donkerque n'a pas pas voulu gaspiller une seule minute de cette première journée de pêche. Ce pêcheur aguerri est là depuis 6h30 ce matin, depuis les toutes première minutes autorisées de l'ouverture de la pêche. Cette année, il a choisi de venir au bord du Suzon, à Messigny-et-Vantoux en Côte-d'Or, un nouveau parcours pour lui. "J'ai lu sur un article de la fédération qu'ils avaient fait un lâcher de truites ici. C'est un beau cadre et la rivière est belle. C'est pour ça que j'ai choisi de venir ici cette année, confie-t-il.
Ce premier jour de pêche se traduit aussi par les premiers contrôles. Depuis 6h30 également, les techniciens de la fédération de pêche sont sur les berges, pour voir si les pêcheurs sont là et s'ils sont bien en règle. "La réglementation a pour but de protéger les espèces de poisson et de partager la ressource entre les pêcheurs, explique Jean-Philippe Couasné, responsable technique à la fédération de pêche. En Côte-d'Or, on a plus de 200 procédures par an. Donc il y a pas mal de contrevenants malgré tout. Sur 24 000 pêcheurs, ça reste assez relatif mais c'est vrai qu'il faut une pression de contrôle. Elle est nécessaire."
Une saison 2020 écourtée par le confinement
Il faut retenir trois principes de base : six poissons par pêcheur, une taille minimum de 25 cm et un permis de pêche valide. Des règles visiblement bien connues des pêcheurs rencontrés ce matin sur les bords du Suzon, tous en règle.
Au bord de la Tille, à Lux, la rivière est plus accessible, donc les pêcheurs plus nombreux. Mais ils sont tous aussi avides de profiter de ce moment dont ils ont été un peu privés l'an dernier à cause du confinement. Tant que les niveaux et les débits d'eau resteront bons, les pêcheurs devraient pouvoir taquiner la truite encore quelques semaines. En effet, pour compenser la frustration de l'an dernier, beaucoup de poissons ont été déversés dans les rivières de la région.