511ème RT : deux autres soldats sont morts des suites de leurs blessures

Deux soldats français sont morts "des suites de leurs blessures" dans le nord du Mali, après l'explosion d'une mine mardi matin contre leur véhicule blindé, indique l'Elysée mercredi 13 avril à 9h15. Ces décès s'ajoutent à la mort du soldat Mickaël Poo Sing survenue la veille.

Communiqué de l'Elysée

"Le président de la République a appris avec une grande tristesse le décès de deux militaires du 511ème régiment du train d'Auxonne des suites de leurs  blessures après l'explosion d'une mine contre leur véhicule blindé le 12 avril, qui avait déjà tué un de leurs camarades au Mali, dans le cadre de l'opération Barkhane dont l'objet est la stabilité dans le Sahel et la lutte contre le terrorisme. Il salue avec émotion la mémoire de ces deux soldats français morts pour notre pays", écrit la présidence de la République.


Condoléances du Président

François Hollande "adresse ses condoléances à leurs familles et à leurs proches, et les assure de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances", ajoute le texte.

Le Ministre de la Défense apporte des précisions

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian annonce la mort, des suites de leurs blessures au combat, du maréchal-des-logis Damien Noblet, originaire de Lamarche-sur-Saône (Côte-d'Or), et du brigadier Michael Chauwin (originaire du Nord), rattachés au 511ème régiment du train d’Auxonne (Côte d’Or).
Grièvement blessés lors de l’explosion qui a frappé hier matin un véhicule de l’avant blindé à proximité de Tessalit au nord du Mali, ils avaient été évacués vers l’antenne chirurgicale militaire française de Gao.
Malgré les soins prodigués par les spécialistes du service de santé des armées, les deux soldats sont morts à Gao, dans la soirée, des suites de leurs blessures.
Le maréchal-des-logis Damien Noblet et le brigadier Michael Chauwin se trouvaient dans le même véhicule blindé que le 1re classe Mickaël Poo-Sing, tué hier matin sous le coup de l’explosion.

Ces deux soldats étaient engagés dans l’opération Barkhane depuis janvier 2016
« Avec leurs compagnons d’armes, je souhaite rendre hommage à nos trois soldats dont la valeur, la motivation et le dévouement étaient reconnus de tous. Ils accomplissaient une mission essentielle dans la lutte globale que notre pays mène contre le terrorisme au Sahel avec l’opération Barkhane. J’adresse mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches de ces trois soldats, morts pour la France», a déclaré Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

Un bilan lourd

Le bilan de l'attaque de ce véhicule blindé s'élève ainsi à trois morts. Un autre soldat a été blessé, selon les informations données mardi.
Sept militaires français ont été tués depuis le lancement de l'opération Barkhane, dispositif qui a succédé le 1er août 2014 à l'opération Serval, et qui mobilise quelque 3.500 militaires en Mauritanie, au Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Dix soldats avaient été tués lors de l'opération Serval (juillet 2013-juillet 2014).
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes qui ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée à l'initiative de la France en janvier 2013 et qui se poursuit actuellement.

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