Anima Vinum, un négociant connecté à la vente des vins des Hospices de Beaune

Anima Vinum participe depuis 2005 à la vente des vins des Hospices de Beaune, le troisième week-end de novembre. Ce négociant mise sur le terroir et l'artisanat pour le vin qu'il vend, tout en étant présent sur les réseaux sociaux.

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Ils seront présents dans les Halles de Beaune pour la traditionnelle vente des vins des Hospices de Beaune, dimanche 19 novembre. Comme chaque année depuis 2005, l'équipe d'Anima Vinum tente d'acquérir des vins lors de cette vente aux enchères.

"Nous n'avons pas de budget précis. Mais nous sommes sûrs d'enchérir sur 3 coups de coeur, et nous sommes intéressés par un trentaine d'autres cuvées", note Jean-François Vandroux, un des fondateurs de l'entreprise. Depuis début octobre, ils sillonnent le terroir pour goûter chacune des 50 cuvées proposées à la vente aux enchères. 80 clients ont fait une promesse d'achat pour ces vins des Hospices de Beaune. "Dès le lendemain matin de la vente, on confirmera ou non la soucription", dit-il.

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En 2016, Anima Vinum a été en volume le deuxième acheteur de la vente des vins des Hospices de Beaune. Ils ont acheté 55 pièces, contre une seule en 2005.

Valoriser la production artisanale


L'autre fondateur, Pierre Grimaldi, met en avant l'artisanat des vignerons et la qualité des vins vendus à leurs clients. Ils ne font pas eux-même le vin, mais choisissent des vignerons récoltants pour ensuite vendre leurs productions.


"Nous aimons bien savoir ce qu'il y a en amont, voir la qualité des matières premières, goûter les vins avant l'entonnage", fait remarquer Jean-François Vandroux. L'entreprise, qui vend 800 000 bouteilles par an, privilégie l'élevage long, environ 2 ans.

Leurs clients sont à 25% des particuliers, des amateurs de vin. Il est possible d'en acheter à partir de 6 bouteilles. "Mais en moyenne nos clients commandent pour 1 000 à 1 500 euros", précisent les fondateurs. Le reste des vins est vendu à des professionnels : importateurs et restaurateurs notamment.

Réseaux sociaux et escargot


Les fondateurs l'assurent : tous leurs clients ont leur numéro de téléphone. "Nous avons créé des groupes Facebook avec nos clients pour garder cette proximité", expliquent-ils. 

Instagram, Twitter, Facebook... Anima Vinum est présent sur les réseaux sociaux. Un moyen de parler à une nouvelle génération et gagner de nouveaux clients. Mais Pierre Grimaldi précise : "La communication n'est pas une fin en soi, notre valeur ajoutée c'est le goût du vin".

Pour donner une identité aux bouteilles qu'elle vend, l'entreprise qui réalise 5 millions d'euros de chiffre d'affaireune mascotte : un escargot. Il est présent sur chaque bouteille, même sur celles des Hospices de Beaune. "Comme ça, nos clients achètent en confiance", assurent-ils, mettant en avant une sorte de "label Anima Vinum".
 

Un partenaire au Brésil


Si les fondateurs disent vouloir conserver tous leurs vignerons partenaires en France, ils misent sur les marchés étrangers. "Au début nous n'étions qu'en France. Puis nous avons eu des clients au Luxembourg, en Suisse, en Belgique", se souvient Jean-François Vandroux.

Et l'escargot est même arrivé au Brésil, à São Paulo, Anima Vinum ayant trouvé un partenaire sur place. Une cave à vin a été ouverte, et leur partenaire envisage de construire "un musée des Hospices de Beaune".

Mais si les marchés asiatiques sont en pleine expansion, ils restent prudents. "On est petit, on veut garder notre identité", note Jean-François Vandroux, qui ne veut pas que leur vin soit servi "à 25 degrés", dans de mauvaises conditions. "On souhaite avancer à notre rythme d'escargot", précise son associé. 
 

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