Il devait initialement ouvrir en septembre. Le centre de dialyse de Beaune (Côte-d'Or) garde portes closes pour l'instant, faute de personnel suffisant.
Tout est prêt, ou presque, pour accueillir les patients dans le centre de dialyse de Beaune, en Côte-d'Or. Mais il manque un élément essentiel : des infirmières.
La structure aurait pu ouvrir en septembre. Mais les quatre postes d'infirmières spécialisées, nécessaires à son fonctionnement, n'ont pas encore pu être pourvus. "Cela fait un moment que l'on a lancé les recrutements", indique Paola Burdin, la directrice de la clinique Bénigne-Joly de Talant, près de Dijon, qui gère la structure beaunoise.
"Notre problématique de recrutement, on la connaît sur toutes les équipes soignantes dans tous les services. Mais c'est plus critique sur la dialyse parce qu'on a des temps de formation nécessaires, qui sont de l'ordre de cinq semaines minimum", ajoute-t-elle.
"Il y a également nécessité, surtout pour une antenne qui va être située loin de de la clinique, que les infirmières aient le temps de bien connaître le fonctionnement, qu'elles ne se retrouvent pas seules ça du jour au lendemain sur le site."
Une capacité d'accueil de 48 patients
Installé tout près de l'hôpital de Beaune, au rez-de-chaussée d'un immeuble 43 avenue de l'Aigue qui vient juste de sortir de terre, le centre compte huit postes de dialyse. 48 patients peuvent y être accueillis au total chaque semaine.
Son ouverture permettra aux patients domiciliés dans la région beaunoise d'éviter des déplacements plusieurs fois par semaine à Dijon ou Chalon-sur-Saône, où ils sont accueillis pour l'instant.
Les infirmières spécialisées bénéficient d'"une grille un peu supérieure à celle de l'infirmière classique. Et elles bénéficient d'une prime métier", précise Paola Burdin. Il s'agit uniquement de postes en journée.
Des premiers contacts ont pu être établis pour deux des quatre postes. Les candidats sont invités à se rapprocher de la clinique de Talant pour postuler.