L'exploitant du réseau de transports en commun dijonnais a annoncé, ce mardi 22 octobre, que le tramway continuera de ne pas desservir les stations de Chenôve en soirée jusqu'au 24 octobre. Une décision prise après plusieurs incidents visant les navettes.
La mesure devait prendre fin dimanche. Elle a été prolongée jusqu'à jeudi. Le tram T2 continuera de ne pas desservir le centre de Chenôve (Côte d'Or) à partir de 20h30. Et ce, jusqu'à jeudi comme l'a informé, ce mardi 22 octobre, Divia, l'exploitant du réseau de transports en commun de Dijon.
Le terminus est fixé à la station Bourroches, dès 20h30 et jusqu'à la fin du service. Les stations Carraz, Valendons, Le Mail et Chenôve Centre ne sont donc pas desservies.
Cette mesure était entrée en vigueur jeudi 17 octobre et devait prendre fin dimanche 20 octobre. Mais la situation ne semble pas permettre aux trams de circuler à nouveau à Chenôve en soirée.
INFO TRAFIC : Ce mardi 22 octobre, et jusqu'au jeudi 24 inclus, la ligne de tram T2 fera son terminus à la station "Bourroches" à partir de 20h30 en raison de mesures préventives de sécurité. Pour rejoindre Chenôve centre emprunter L4 > MARSANNAY Portes du Sud à l’arrêt Monge.
— DiviaMobilités Dijon (@DiviaMobilites) October 22, 2019
Des bus de la ligne 4 permettent aux usagers de rejoindre le centre-ville de Chenôve, informe Divia Mobilités.
D'autres actes de vandalisme
Pour cause, mercredi 16 octobre encore, deux trams ont été visés par des jets de pierre dans la commune. Le 31 août dernier, c'était toute la ligne T2 qui était à l'arrêt en raison d'un appel à la grève du syndicat CGT qui pointait "le ras-le-bol face aux attaques directes contre les salariés du service public de transports de Dijon Métropole".
D'autres incivilités ont eu lieu à Chenôve, ces derniers jours. Un nouveau skate-park devait être inauguré mais a été victime d'actes de vandalisme dans la nuit du 18 au 19 octobre.
Face à ces dégradations, le maire de la ville, Thierry Falconnet a réitéré, ce lundi 21 octobre, sa demande de renfort de police auprès de la préfecture. Un renfort qu'il demande depuis 6 mois sans succès.