Alors que le seuil d'alerte est fixé à 50 cas de covid pour 100 000 habitants, il s'élève à 1650 en Côte-d'Or. Pour l'ensemble de la Bourgogne-Franche-Comté, ce taux avoisine les 1 500 cas pour 100 000 habitants.
Le 22 février dernier, Olivier Véran conditionnait la fin du pass vaccinal à plusieurs conditions. Notamment, le fait que le taux d'incidence soit "assez faible, autour de 300 ou 500 au maximum". Deux mois plus tard, force est de constater qu'on est de nouveau très loin de cet objectif en France et la Bourgogne-Franche-Comté ne fait pas exception.
1 460 cas pour 100 000 habitants en moyenne dans la grande région
Dans son dernier bulletin du 15 avril, l'Agence régionale de santé indique que les contaminations ralentissent par rapport à la semaine dernière, mais que le virus "se maintient à un niveau très élevé en Bourgogne-Franche-Comté".
Le taux d'incidence au niveau de la grande région est de 1 460 cas pour 100 000 habitants, alors que le seuil d'alerte reste fixé à 50 cas. Dans le détail, voici les derniers chiffres par département :
- Côte-d'Or : 1 650 cas pour 100 000 habitants
- Nièvre : 1 603 cas pour 100 000 habitants
- Haute-Saône : 1 537 cas pour 100 000 habitants
- Jura : 1 480 cas pour 100 000 habitants
- Yonne : 1 446 cas pour 100 000 habitants
- Saône-et-Loire : 1 431 cas pour 100 000 habitants
- Doubs : 1 279 cas pour 100 000 habitants
- Territoire de Belfort : 1 212 cas pour 100 000 habitants.
Une quarantaine de malades du covid hospitalisés en réanimation
Le taux de positivité des tests est également élevé : entre 3 et 4 tests positifs sur 10. Ceci peut cependant s'expliquer par le fait que l'on teste moins que ces derniers mois et souvent parce que l'on a des symptômes.
En revanche, le nombre de malades du covid hospitalisés en réanimation est faible dans toute la région : 39 lits occupés en Bourgogne-Franche-Comté, dont 12 en Côte-d'Or (un chiffre en augmentation sur une semaine). Dans les autres départements, on compte entre 1 et 7 hospitalisés en réanimation pour covid.
La quatrième dose de vaccin ouverte dès 60 ans
L'ARS rappelle les gestes de prévention à suivre : "aérer les locaux très régulièrement devient plus facile au retour des beaux jours", mais il faut "encore porter le masque dans les lieux de promiscuité importante ou auprès des personnes vulnérables", et toujours "se laver les mains le plus souvent possible et bien sûr s'isoler en cas de symptômes".
En ce qui concerne la vaccination, l'ARS indique que "le deuxième rappel est fortement recommandé" pour les plus de 80 ans, résidents en EHPAD et immunodéprimés. L'injection peut se faire dès trois mois après le premier rappel de vaccin.
Cette quatrième dose est aussi "conseillée" et "ouverte" aux 60-79 ans à partir de 6 mois après leur premier rappel.