Pimkie : le projet de ruptures conventionnelles collectives "abandonné"

La direction de la chaîne de prêt-à-porter envisageait 208 suppressions de poste via la "rupture conventionnelle collective". Après le refus des syndicats de voter l'accord, le groupe abandonne et opte pour un plan de départs volontaires.

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Si PSA devrait signer, avant la fin du mois de février, le premier accord de ruptures conventionnelles collectives, le groupe Pimkie, ne le fera finalement pas. Sans surprise, les syndicats (CGT, FO et CFDT) ont annoncé, ce mardi 9 janvier à l'issue de la première réunion de négociations qu'ils refusait de signer l'accord. Selon les syndicats, on s'achemine vers un plan de départs volontaires. 

La direction de Pimkie, envisageait 208 suppressions de poste, inédit pour son usage des "ruptures conventionnelles collectives" prévues par les ordonnances sur le code du travail de septembre 2017. Ces ruptures conventionnelles (qui existaient déjà à l'échelle individuelle) permettent des départs volontaires, selon une procédure moins risquée pour l'entreprise et a priori moins contraignante que celle d'un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Elles sont conditionnées à la signature d'un accord majoritaire avec les syndicats, homologué par l'administration.

Lundi 8 janvier, au siège de Pimkie à Villeneuve-d'Ascq (Nord), la direction avait détaillé le projet au Comité central d'entreprise (CCE): suppression de 37 magasins en trois ans, sur 321 en France, et à court terme 83 emplois en magasin, 41 en logistique, 53 au siège international et 31 au siège pour la France implanté à Neuville-en-Ferrain (Nord).

"L'entreprise présente des résultats déficitaires depuis 2015 et un chiffre d'affaires 2017 en baisse de 10% par rapport à l'année précédente", a affirmé la direction dans son communiqué. Elle a justifié la réorganisation par "des stratégies commerciales très agressives" de concurrents qui "exercent une forte pression sur les prix et le développement du digital".

La chaîne de prêt-à-porter possède 15 magasins en Bourgogne-Franche-Comté :

10 sites en Bourgogne :
  • Côte-d’Or : Dijon (rue de la Liberté et centre commercial de la Toison d’Or), Beaune
  • Nièvre : Nevers,
  • Saône-et-Loire : Chalon-sur-Saône, Mâcon, Montceau-les-Mines, Le Creusot
  • Yonne : Auxerre, Sens

5 sites en Franche-Comté :
  • Doubs : Besançon (Grand rue et centre commercial de Chateau-Farine), Montbéliard
  • Haute-Saône : Vesoul
  • Territoire de Belfort : Belfort
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