Décès d'étudiants dûs à la méningite : le président de l'Université fait le point sur la situation

Trois cas d’infection invasive à méningocoque -dont 2 mortels- sont survenus chez des étudiants de l’université de Bourgogne-Franche-Comté. Le président de l'université a adressé un message à ses étudiants et a rassuré sur les mesures prises pour éviter la contamination.

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L'Agence Régionale de Santé a médiatisé, vendredi 23 décembre, les deux décès survenus à Dijon entre octobre et décembre 2016 à cause d'une méningite. Les deux personnes décédées étudiaient sur le campus de Dijon de l'université de Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit d'une étudiante en 1ère année de Master gestion de ressources humaines ( décédée mi-décembre) et d'une étudiante en 3e année de Licence en Droit (décédée fin octobre). Un troisième cas d'infection invasive à méningocoque est survenu dans l'université, mais selon l'ARS, "l'état de santé de l'étudiant évolue favorablement".

 Le président de l'université de Bourgogne, Alain Bonnin, s'est exprimé sur Facebook pour annoncer la triste nouvelle, avec beaucoup d'émotion.



Ces trois cas sont-ils liés ou isolés ? Il est trop tôt pour le dire. Mais les autorités de santé et l'université de Bourgogne Franche-Comté jugent la situation exeptionnelle. L'ARS a a appelé les professionnels de santé à la vigilance. Le président de l'université, lui, se veut rassurant. Il a précisé que tout a été fait pour éviter la propagation de la bactérie et expliqué que les risques de contamination sont d'autant plus faibles aujourd'hui que le campus est déserté en ces périodes de vacances.

Après trois cas de méningites à méningocoque, dont deux mortels, à l'Université de Bourgogne-Franche-Comté, la priorité des autorités de santé et celles du campus sont d’identifier les personnes qui ont été en contact avec les étudiants et les traiter pour bloquer une éventuelle circulation de la bactérie, même si pour l'instant ces 3 cas pourraient être des cas isolés. Les explications d’Anne Berger, Marilou Robert et Rachel Nectoux avec Alain Bonnin, président de l'université de Bourgogne - Franche-Comté ©France 3 Bourgogne

Qu’est-ce qu’une  infection à méningocoques ?


Le méningocoque est une bactérie qui se transmet de personne à personne par les gouttelettes de salive. La plupart du temps, le méningocoque n'entraîne pas de maladie comme c'est le cas pour de nombreuses autres bactéries. Les raisons pour lesquelles une personne tombe malade sont mal connues.
La maladie peut prendre deux formes :
  • La méningite : Le méningocoque infecte le liquide et les membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. La méningite touche surtout les enfants et les adolescents. Avec un traitement adapté pris rapidement, l’évolution est favorable dans 5 cas sur 6.
  • La septicémie à méningocoques : Le méningocoque se dissémine dans l'ensemble de l'organisme et provoque alors une infection généralisée du sang et de différents organes. L'état de santé général se dégrade très vite et des taches rouges ou violacées (purpura) peuvent apparaître. Cette infection est grave et en l'absence de prise en charge en urgence, elle peut conduire au décès de la personne malade (20 à 30 % de mortalité) ou laisser des séquelles physiques ou neurologiques importantes.

Quels sont les symptômes et le traitements? 


Les symptômes les plus courants sont une fièvre élevée qui entraîne de la  fatigue et qui peut être accompagnée maux de tête, gêne à la lumière, vomissements, courbatures… Dans le cas de la septicémie à méningocoques (notamment dans sa forme la plus grave le purpura fulminans), une ou plusieurs tâches rouges ou violacées peuvent apparaître (des tâches qui ne ne s'effacent pas lorsqu’on appuie dessus.
Pour les personnes malades, une hospitalisation d’urgence est requise pour confirmer le diagnostic et mettre en route le traitement qui comporte toujours des antibiotiques. Le plus tôt est le mieux. Pour les personnes qui ont été en contact avec les personnes malades, un traitement antibiotique et/ou une vaccination est/sont prescrit/s.


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