Un homme qui avait agressé quatre pompiers dijonnais a été condamné à 3 mois de prison ferme et 10 mois avec sursis. Il devra aussi payer des dommages et intérêts. Le SDIS de Côte-d’Or se félicite de cette décision de justice.
Quatre sapeurs-pompiers dijonnais avaient été agressés et l’un d’eux avait été frappé lors d’une intervention jeudi 9 mai 2019. L’auteur des coups de poing, insultes et crachats a comparu devant le tribunal correctionnel car "l'agression d'un sapeur-pompier est un délit aggravé", rappelle le SDIS.
Le service départemental d’incendie et de secours de Côte-d’Or se félicite du jugement rendu vendredi 24 mai 2019.
L’agresseur a écopé de 3 mois de prison ferme, 10 mois avec sursis et mise à l’épreuve. Il devra aussi payer 250 euros de dommages et intérêts pour trois pompiers et 400 euros pour le pompier frappé et blessé à la main.
"Je ne peux que me satisfaire de ce jugement qui reconnaît une nouvelle fois avec sévérité que les agressions envers nos personnels sont inacceptables.
Je remercie la justice d'avoir reconnu que ces comportements mettaient aussi en danger des hommes qui sont dévoués avant tout pour assurer la sécurité des personnes et des biens", déclare Hubert Poullot, président du conseil d'administration du SDIS de la Côte-d'Or, samedi 25 mai 2019.
Les pompiers sont de plus en plus pris à partie par les personnes qu’ils viennent secourir. Le nombre de sapeurs-pompiers agressés est particulièrement élevé en Bourgogne-Franche-Comté.
Revoir le reportage France 3 d'Anne Berger et Damien Rabeisen, avec
-Matthieu Brégand, sapeur-pompier professionnel
-Lieutenant-colonel Olivier Roy; officier de communication du SDIS 21
-Paul Herman, sapeur de 2ème classe
Paroles de pompiers de Côte-d’Or
"Ca ne se limite plus aux aux quartiers identifiés comme à risques. Ca peut arriver en milieu rural, là où nous connaissons personnellement les habitants auxquels nous portons secours."
"Le paradoxe, c’est que nous sommes le service public préféré des Français.
"Les formations apprennent maintenant comment gérer des personnes agressives, parce qu’elles sont en urgence sociale."