Dijon : les élus se penchent sur les impôts, la Cité de la Gastronomie et le classement du centre-ville en zone touristique internationale

Ce lundi 25 janvier 2016, le conseil municipal de Dijon tenait sa première session de l'année. Plusieurs dossiers importants ont été abordés.

Vers une hausse d'impôts ?

La question sera tranchée au moment du vote du budget. Mais le débat sur l'orientation budgétaire, qui a eu lieu hier soir, permet déjà d'avoir une petite idée. Pour l'heure, trois scénarios sont encore sur la table pour compenser la baisse des dotations de l'Etat. En 2016, elles vont être amputées de  4,5 millions d'euros.
  • Scénario 1 : aucune hausse d'impôt mais un niveau de service public en baisse
  • Scénario 2 : une progression de l'imposition "modérée" de l'ordre de 5%
  • Scénario 3 : une forte augmentation de la fiscalité comprise entre 10 et 15%
L'opposition municipale a porté le fer contre ces différentes pistes. Ses élus auraient préféré qu'on taille dans certaines dépenses. Et de citer, le retour des médiateurs dans les quartiers, la nouvelle tribune du stade Gaston-Gérard ou le déménagement du collectif des Tanneries dans de nouveaux locaux.

Le rachat du site de l'hôpital général pour y installer la Cité de la Gastronomie

Le dossier du site de l'hôpital général était également à l'ordre du jour de ce conseil municipal. Le projet d'acquisition par la Ville et de revente immédiate au groupe Eiffage a été voté à la majorité, moins 2 abstentions et 3 voix contre.

Voici les grands chiffres à retenir. Dijon rachète cette friche du CHU pour 14,2 millions d'euros et le cède aussitôt à ce promoteur privé pour 13 millions. Mais, outre cette différence de prix, la Ville doit aussi prendre à sa charge la moitié des 4 millions d'euros de frais de désamiantage (l'autre moitié est couverte par le CHU) ainsi que des frais d'études et des frais de gardiennage évalués à 100 000 euros par mois.

L'opposition a pointé le fait que ce projet avait été présenté comme ne devant rien coûter aux contribuables. Rappelons que c'est le groupe Eiffage qui supporte l'essentiel du coût de la Cité de la Gastronomie, chiffré aux alentours de 200 millions d'euros.

Le reportage d’Anne Berger et Y. Etienne avec :
  • Anne Erschens, conseillère municipale d'opposition. Présidente du groupe LR et UDI
  • Emmanuel Bichot, conseiller municipal d'opposition. Président du groupe "Agir pour Dijon"
  • François Rebsamen, maire de Dijon (PS)
Une nouvelle étape dans le projet de Cité internationale de la Gastronomie. Ce 25 janvier 2016, le conseil municipal de Dijon a voté l'achat du site de l'hôpital général et sa cession au groupe Eiffage. Une revente sur laquelle l'opposition a émis plusieurs réserves.

Vers un classement du centre-ville en zone touristique internationale

En amont du conseil municipal, François Rebsamen a évoqué le classement du centre-ville en zone touristique internationale. Selon le maire socialiste de Dijon, ce classement est imminent. Créé par la loi Macron, cette classification permet aux commerçants qui le souhaitent d'ouvrir tous les dimanches.
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