C'est une décision prise pour limiter l'afflux de patients et soulager les personnels soignants. Dès ce lundi 28 novembre, entre 17h et 7h, il faudra appeler le 15 avant de se rendre aux urgences du CHU de Dijon et de l'hôpital privé de Valmy.
Après Mâcon et Chalon-sur-Saône, c'est au tour des hôpitaux de Dijon (Côte-d'Or) d'adopter un plan de régulation de l'accès à leur service d'urgence. Dès ce lundi 28 novembre, entre 17 heures et 7 heures du matin, il faudra contacter le 15 pour faire un premier bilan médical avant de se rendre aux urgences du CHU Dijon Bourgogne et de l'établissement privé Dijon Bourgogne à Valmy. Et ce, sept jours sur sept.
"Cette décision est prise en concertation avec l'ARS Bourgogne-Franche-Comté, indique dans un communiqué le CHU de Dijon. Elle constitue une réponse territoriale adaptée à la situation actuelle que connaissent les établissements de santé".
Près de 205 patients chaque jour aux urgences en 2020 au CHU de Dijon
En cause, le faible nombre de personnels soignants par rapport au flux de patients. Pour indication, en 2020, 74 923 patients ont été accueillis aux urgences selon les chiffres du Centre Hospitalier Universitaire de Dijon, soit près de 205 par jour.
Du côté de l'hôpital privé de Valmy, on compte 21 600 passages annuels aux urgences, pour un total de 5 médecins urgentistes, 5 salles de soin et 4 lits dédiés à des hospitalisations de courte durée.
Avec cette mesure, les deux services entendent se concentrer sur les personnes en situation d'urgence vitale et réduire ainsi les temps d'attente.
Le plan sera mis en place dès demain. Entre 17 et 7 heures, il faudra donc, en cas d'urgence, contacter le Samu, qui assure un service de régulation. "Le patient échangera avec un médecin. Si nécessaire, il sera ensuite orienté vers les urgences ou vers un autre professionnel de santé en fonction de sa situation", précise le CHU Dijon Bourgogne.
En cas de situation non-urgence, l'hôpital indique qu'il vaut mieux contacter son médecin traitant. "Tout personne se présentant spontanément sur place pour des urgences non vitales pourra être réorientée vers une autre solution de consolation".
Pour l'heure, aucune date de fin du dispositif n'a été annoncé par l'ARS et les deux hôpitaux concernés.