EN IMAGES. Dans un magnifique hôtel particulier, voici le nouveau siège de l'OIV à Dijon, "l'ONU du vin"

Ce jeudi 3 octobre, l'hôtel Bouchu D'Esterno de Dijon ouvrait ses portes à quelques privilégiés dont le maire, François Rebsamen. Les travaux approchent de leur terme et il vaut mieux, puisque l'inauguration du nouveau siège de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) aura lieu le 12 octobre.

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C'est le sprint final. Tout doit être prêt pour le 12 octobre afin d'inaugurer le nouveau siège de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) à l'hôtel Bouchu D'Esterno à Dijon.

Après un an et demi de travaux et 14,5 millions d'euros investis, le projet est en passe d'être achevé.

Pour rappel pour les non-initiés, l'OIV est une organisation qui œuvre dans les domaines techniques et scientifiques du monde de la filière viti-vinicole à travers la planète.

Des contraintes nombreuses

"Il ne restera que quelques finitions". Voilà les termes rassurants que Florent Garnier, chef de projet à la Société Publique Locale « Aménagement de l'Agglomération Dijonnaise » (SPLAAD), a tenu à prononcer devant la presse ce jeudi 3 octobre, soit neuf jours avant l'inauguration.

Si ces mots étaient attendus, c'est que le projet a fait face à de nombreuses contraintes que le maître d'ouvrage énumère : "Le principal défi du projet, ça a été son timing. Puisqu’on a un délai qui est extrêmement contraint et qui le sera jusqu’au jour de l’inauguration. On a aussi la contrainte du site puisqu’on est en milieu hyperurbain avec les contraintes d’accès qu’on peut connaître. On a aussi eu des contraintes archéologiques, patrimoniales..."

Les travaux de la rue Monge notamment ont barré l'accès au chantier. Mais la réhabilitation de l'hôtel Bouchu D'Esterno a aussi réservé quelques (mauvaises) surprises. "On a dû faire du désamiantage, puis on a découvert une toiture qui était davantage dégradée que ce qu’on pensait et sa charpente qui était dans un état de dégradation très avancé", se remémore Florent Garnier au micro de Lauryane Arzel et Damien Rabeisen.

"Un palais, un phare, une maison"

Malgré ces péripéties, l'objectif est sur le point d'être accompli. Ce trésor du patrimoine dijonnais va enfin pouvoir être admiré sous toutes les coutures. Car plus qu'un travail de réhabilitation pour les personnes qui ont travaillé sur cet ouvrage, il s'agit de redonner vie à ce lieu.

Avec ces travaux, l’hôtel Bouchu D’Esterno retrouve ainsi ses lettres de noblesse et son rôle premier selon Florent Garnier : "C’est l’accueil de public. On veut rendre à ce bâtiment l’usage qu’il en avait. Le programmiste du projet disait que ses usages étaient un palais, un phare et une maison."

Les salons par exemple redeviendront des salons d'apparat et seront déchargés de tout usage. Mais pour réussir à allier modernité et fonction d'origine, il a fallu que les architectes se creusent la tête. "C’est un travail d’acrobatie en permanence", confie le maître d'ouvrage. "Les architectes ont fait un choix assez particulier de repousser tout ce qui est usage moderne, comme la télécommunication, la ventilation, la climatisation... dans des parties neuves. Pour le reste, on revient à leur fonction initiale."

"Maintenant il sera ouvert au public"

D'un œil attentif, François Rebsamen, le maire de Dijon, épie chaque recoin du lieu.  Pour le premier édile, c'est la concrétisation d'un projet qu'il a rêvé : "C’est l’ONU du vin qui s’installe. C’est la capitale mondiale des vins. Au temps des généraux, cet hôtel n’était pas ouvert au public. Maintenant, il sera ouvert au public."

Ça nous a permis de faire une réhabilitation de la place Bossuet qui n’avait ni arbres ni eau, donc il fallait y remédier, mais aussi aménager la rue Monge.

François Rebsamen

maire de Dijon

Tous ces travaux réalisés, Dijon les doit à l’installation prochaine du siège de l’OIV. Le 25 octobre 2021, les 50 États membres de l’OIV et producteurs de vin ont voté à l’unanimité le transfert du siège de Paris à Dijon. La Cité des Ducs avait emporté la palme devançant Reims et Bordeaux. "C’était un des gros sujets, parce que le coût de rénovation est porté par la ville, mais nous avons également en subvention de la région de 2 millions d’euros et l’État va prendre en charge le loyer de l’OIV", détaille François Rebsamen. "Le bien reviendra à la ville au bout de 50 ans. Sans l’OIV on n’aurait pas pu réaliser ça. En plus, on peut aussi faire le lien historique entre la Cité de la gastronomie et du vin, et l’OIV installé ici."

Le 14 octobre, La Poste mettra en vente un timbre représentant l’hôtel Bouchu D’Esterno à l’occasion des 100 ans de l’OIV. Du 14 au 18 octobre, la ville de Dijon accueillera le 45ème congrès mondial de la vigne et du vin.

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