Le 27 juin dernier, Le Beverly à Dijon (Côte-d'Or) fermait sur décision du préfet, à la suite d'une rixe qui a eu lieu non lieu de l'établissement. Un mois plus tard, la discothèque a finalement rouvert ses portes.
L'année aura été agitée pour le monde de la nuit dijonnais. Violentes agressions aux alentours de la place de la République, fermetures anticipées... et puis cette fermeture administrative d'un mois du Beverly, prononcée fin juin par le préfet, à la suite d'une rixe qui s'est produite à proximité de l'établissement.
Ce jeudi 27 juillet, la sanction est finalement arrivée à son terme, et la discothèque a pu reprendre ses activités. "Il y a une super ambiance, tout le monde est très accueillant", sourit Benoît, 19 ans.
Si la fermeture n'a pas modifié ses habitudes, il avoue ne pas l'avoir comprise. "Ça a surpris, oui. Il y avait un côté un peu injuste à ça." Même avis un peu plus loin. Pour Pauline, 20 ans, qui vient "à peu près toutes les deux semaines pour le billard", la fermeture était "incompréhensible". "Moi, je l'ai assez mal pris que ça ferme", abonde Alex.
"C'est une grosse somme, un mois de perdu"
Ce mois de suspension aura permis à Gilbert Febvay, le gérant de l'établissement, de "faire des travaux et d'organiser des formations, pour gérer les personnes alcoolisées, les comportements agressifs..." Une période mise à profit, donc, mais qui ne permettra pas de compenser la perte de recettes. "C'est une grosse somme, un mois de perdu", déplore-t-il. "C'est un coût important pour l'équilibre financier."
Pour compenser, la discothèque ne fermera pas pendant le mois d'août. "Ça commence doucement en période d'été, je ne pense pas qu'on sera débordé", ajoute Gilbert Febvay. "C'est l'un des mois les plus calmes, mais on ne va pas en rajouter."