Ce vendredi 13 mai 2016, le DFCO jouera le dernier match de Ligue 2 sur sa pelouse, face à Ajaccio. Une rencontre qui sera suivie d’une fête pour célébrer une saison magique qui a propulsé le club dijonnais en Ligue 1. Un événement à vivre sur France 3 Bourgogne, ce samedi 14 mai, à 11h25 !
Leader du championnat dès la huitième journée
Comme la saison précédente, en ce début de championnat, le DFCO met le turbo et brille par son jeu offensif. Lors des huit premières journées, les hommes d’Olivier Dall’Oglio enquillent 19 buts. Les filets adverses tremblent.Le 21 septembre 2015, Dijon s’impose à Sochaux grâce à une belle et jubilatoire réalisation de Frédéric Sammaritano. Un but qui signe la cinquième victoire consécutive et démontre l’ambition du club : jouer les premiers rôles cette saison. Le DFCO prend la tête du championnat.
Pas de trou d’air hivernal
S’engage alors une lutte à distance entre Dijon, Nancy et Metz pour la place de leader. Les suspendus et les blessés compliquent quelque peu la tâche du tacticien dijonnais en octobre. Son équipe lâche quelques matchs et piétine. Dijon laisse échapper le titre de champion d’automne au profit de Nancy.Mais, à la différence de à la saison précédente, le DFCO ne connaît pas de passage à vide irrattrapable au retour de la trêve hivernale. Bien au contraire ! Avec le recul, sa régularité fait mouche. Du 20 novembre 2015 au 4 mars 2016, les Dijonnais enchaînent quinze matchs sans défaite.
Leur secret, un mental et une solidarité à toutes épreuves. Même quand les hommes d’Oliver Dall’Oglio sont bousculés, ils ne baissent jamais les bras. A l’image des deux matchs nuls arrachés dans les dernières secondes face à Niort, le 8 janvier 2016, et au détriment de Sochaux, le 12 février 2016. La première place du championnat leur revient souvent ainsi qu’à Nancy.
En position de leader durablement
Le 2 février 2016, Dijon bat Valenciennes et profite du faux-pas de Nancy à Niort. Résultat, le DFCO s'empare de la tête de la Ligue 2 lors de la 24e journée et s’y installe durablement.Le 12 mars 2016, lors de la 30e journée, la réception de Nîmes et une défaite devant son public (0-1) met fin à une belle série d’invulnérabilité. Pas quoi doucher les espoirs de montée ! Mais il s’agit d’une première alerte pour rappeler que jamais rien n’est acquis dans la course au titre.
Le sprint final
Le choc de la 32e journée mettant aux prises Dijon et Nancy, son dauphin, ne change rien à l’affaire. A Gaston-Gérard, les deux prétendants au titre se neutralisent malgré de belles intentions dijonnaises. Ils se quittent sur un 0-0 stérile.Mais, dès la journée suivante, le DFCO accentue son avance en venant à bout d’un Clermont Foot (3-2) accrocheur, ruinant quelque peu les rêves de montée des Auvergnats. Les supporters dijonnais exultent. Ils touchent du doigt le Saint Graal. La victoire, beaucoup plus éclatante face au Paris FC (3-0) lors de la 34e journée, finit de tuer le suspense. A quatre journées de la fin, Dijon comptabilise douze points d'avance sur le quatrième au classement.
Le 22 avril 2016, à la veille du derby à Auxerre, le DFCO est officiellement promu en Ligue 1 sans même avoir encore joué la 35e journée. Car les trois clubs en embuscade, Lens, Clermont et le Red Star, perdent leurs rencontres et tout espoir de rattraper Dijon, en cas de contre-performances répétées de sa part.
La montée en Ligue 1 mais pas le titre !
Et c’est justement l’incroyable scénario qui se produit ! Le DFCO tombe sur un os à Auxerre, laissant échapper le gain du derby et enregistrant leur sixième défaite de la saison. Peut-être ont-ils inconsciemment décompressés une fois leur objectif atteint ? Tout le monde se dit alors qu’il s’agit d’un moment de déconcentration passager.Mais, à la maison, lors de la 36e journée le 1er mai 2016, Metz corrige les hommes d’Olivier Dall’ Oglio avec un sévère 4-0. Rebelote lors l’avant dernière journée de championnat Dijon perd (2-3) face au Red Star ! Avec cette troisième défaite d’affilée, les rêves de trophée s’échappent. Grâce à son succès face à Evian, c’est l’AS Nancy-Lorraine qui est sacrée championne.
Dijon, qui avait jusque-là la meilleure attaque et la meilleure défense du championnat, a vu sa belle mécanique s’enrayer dans la dernière ligne droite. La réussite face au but s’est évaporée malgré un nombre incalculable d’occasions dans ces trois dernières rencontres. De plus, la défense de fer, menée par Baptiste Reynet sacré meilleur gardien du but de Ligue 2, s'est mise à faiblir au même moment.
Un épilogue un brin cruel pour le club bourguignon, qui a dominé le championnat toute la saison… ou presque ! Mais l'essentiel est sauf : l'accession dans l'élite du football français.
Le résumé de la saison avec Théo So
Une saison mémorable qui permet aux Dijonnais d'accéder en Ligue 1 la saison prochaine !
uman et Laurence Crotet-Beudet :