Ouverture du procès de matchs présumés arrangés en Ligue 2, dont un avec le DFCO

Neuf personnes sont jugées cette semaine à Paris pour des soupçons de matchs arrangés en Ligue 2 lors de la saison 2013-2014. Un match entre le DFCO et Nîmes figure parmi les rencontres évoquées.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Des patrons de clubs qui s'appellent avant les rencontres, des intermédiaires "peu fiables" et le maintien controversé en Ligue 2 du club de Nîmes : neuf protagonistes de l'affaire des matchs présumés arrangés de Ligue 2 en 2014 sont jugés à Paris depuis ce lundi 4 juin.

L'affaire concerne sept matchs de Ligue 2 disputés en fin de saison 2013-2014 par Nîmes, alors menacé de relégation : ceux contre Dijon (défaite 5-1), Bastia (1-1), Brest (1-1), Laval (victoire 2-1), Caen (1-1) et Créteil (1-1). Mais également le match contre Istres (victoire 1-0), que le parquet national financier avait pourtant écarté dans son réquisitoire.

À l'époque, l'entraîneur dijonnais Olivier Dall'Oglio avait été placé en garde à vue dans cette affaire. Aucune charge n'avait été retenue contre lui. Il avait reçu le soutien du président du club, Olivier Delcourt, et de François Rebsamen, alors ministre du Travail.

Un match au coeur de l'affaire

Les anciens dirigeants de Nîmes sont soupçonnés d'avoir cherché à arranger leurs derniers matchs de la saison 2013-2014 pour éviter que le club qu'ils venaient de reprendre ne soit relégué en National. Nîmes s'était maintenu en L2, mais sans qu'il soit établi que les tentatives d'arrangement, avec des "intermédiaires" parfois dignes des "Pieds nickelés", aient été fructueuses.

Parmi les sept matches concernés, un est au coeur de l'affaire : la rencontre Caen-Nîmes du 13 mai 2014, soldée par un nul qui avait permis au club normand d'accéder à la Ligue 1 et aux Nîmois d'éviter la relégation. Pour ce match, Jean-François Fortin, ex-président de Caen (actuellement en L1), sera jugé pour corruption passive, et Jean-Marc Conrad pour corruption active. Le procès est prévu jusqu'à vendredi.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information