Après l'incendie d'octobre 2023, le carrousel de Dijon (Côte-d'Or) fera son grand retour ce lundi 12 février sur la Place François-Rude de Dijon. Christelle Bailly, la propriétaire, nous raconte ce nouveau départ.
Sa disparition avait profondément marqué les Dijonnais. Dans la nuit du 4 au 5 octobre dernier, l'emblématique carrousel de la Place François-Rude de Dijon prenait feu. La thèse de l'incendie volontaire n'est, à ce jour, toujours pas écartée.
Après plusieurs mois d'attente, le manège fera son retour lundi matin dès 10 heures. L'installation devrait durer deux jours.
"On a hâte d'être sur la place"
C'est avec une pointe d'excitation dans la voix que Christelle Bailly, la propriétaire, répond au téléphone. Après la grande tristesse laissée par les flammes, elle peut enfin souffler : "C'est vraiment un grand soulagement de se dire que nous serons de retour lundi. On a eu tellement de soutien de la part des Dijonnais, de la ville, des associations, des commerçants... On a vu qu'on manquait beaucoup aux gens, ça fait chaud au cœur. On voulait revenir le plus vite possible pour pouvoir recommencer à accueillir le public. Ça nous a vraiment manqué et on a hâte d'être sur la place."
Plus qu'un manège, c'est un vrai "trésor familial" pour la famille de Christelle Bailly. L'attraction est installée "depuis 50 ans" et devrait revenir aux enfants des propriétaires.
Un modèle "quasiment identique"
Si beaucoup de personnes s'interrogent sur l'apparence du nouveau carrousel, Christelle Bailly préfère laisse planer le doute. "Je ne peux pas montrer de photo, ce sera la surprise", s'amuse-t-elle. "En tout cas, ce que je peux dire, c'est que c'est un modèle quasiment identique, à quelques centimètres près et qu'on aura un thème sur Gustave Eiffel."
La propriétaire ne préfère pas non plus s'étendre sur le coût du manège, même si elle admet que "cela représente un investissement important". Malgré cela, elle tient à confirmer que le prix du ticket n'augmentera pas : "On ne voulait pas l'augmenter, c'est aussi une manière de remercier ceux qui nous ont soutenus. Les temps sont durs pour tout le monde, beaucoup de choses sont de plus en plus chères, nous, on voulait rester à un prix correct. D'ailleurs on a encore prévu de faire des journées solidaires, comme avant."