Thibaut Fauconnet, un Bourguignon aux Jeux olympiques d’hiver

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Le patineur de vitesse, originaire de Saint-Apollinaire, en Côte-d'Or, participe aux Jeux olympiques d’hiver à Pyeongchang (Corée du Sud), du 9 au 25 février 2018. Il est en lice pour le short-track, une discipline où les patineurs doivent aller le plus vite possible sur la piste.

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Cette sélection est-elle une surprise ?


Ce n’est pas du tout une surprise. Je le savais, puisque malheureusement nous n’avons pas qualifié le relais aux JO avec mes coéquipiers. A partir de là, on savait que nous n’avions que deux places aux Jeux, ce sont les quotas que nous sommes allés chercher en Coupe du monde. Il n’y a que deux places en individuel. Etant donné que j’ai les meilleurs résultats depuis deux ans, c’était sûr que j’allais être sélectionné.

On n’a pas réussi, on avait un relais très jeune

 

Cette non-sélection en relais n’est-elle pas trop décevante ?


On le sait depuis le mois d’octobre. On n’a pas réussi, on avait un relais très jeune : deux coéquipiers notamment, qui ont 18 et 20 ans. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. On a monté le relais en 8 mois. Ils ont été très brillants, mais un peu trop tard. Ils se sont un peu révélés, mais il faut leur laisser du temps pour murir. En 2010 à Vancouver on y était, mais pas à Sotchi en 2014.


Quelles épreuves allez-vous disputer ?


Je vais faire toutes les épreuves en individuel : 1500 m, 1000 m et 500 m, soit trois courses.
On a le droit de ne ramener que 2 athlètes, donc on va être obligé de tout courir. Mais je n’ai pas du tout couru le 500 m cette année, je n'ai aucun espoir dessus.

L’objectif est une première médaille aux Jeux olympiques ?


La médaille est forcément dans un coin de la tête, mais je ne veux pas qu’elle soit omniprésente. Je veux déjà être là-bas, faire les courses de qualifications. A Sotchi j’étais 2e mondial, mais les courses de qualifications ont été catastrophiques. On va y aller, faire ce que je sais faire, faire finalement la même chose que ce que je viens de faire en Coupe du monde, c’est-à-dire rentrer en finale A. Une fois en finale A, on n’est plus que 6. Et jouer une médaille à 6, c’est quand même plus facile de l’imaginer. Là, imaginer la médaille sur le 1500 avec les 3 courses à faire, soit 3 fois 13 tours et demi… Il peut se passer beaucoup de choses en 13 tours et demi. Je ne peux pas encore penser à la ligne d’arrivée de la dernière course. Mais après, la médaille forcément j’y pense, je la veux. Je fais tout pour l’avoir.


Si seulement une préparation spéciale Jeux olympiques existait, ce serait facile

 

Quelle est la préparation jusqu’en février ?


Je m’entraîne à Font Romeu (Pyrénées-Orientales), au centre national d'entraînement en altitude. J’habite à côté depuis au moins 10 ans, c’est une nécessité d’y habiter pour s’entraîner au très haut niveau. Actuellement c’est la routine, il n’y a pas vraiment de changement par rapport à la préparation d’une autre année, si ce n’est que la compétition est 1000 fois plus importante. La préparation est la même : on est sur la glace à l’entraînement, avec les copains.


Si seulement une préparation spéciale Jeux olympiques existait, ce serait facile. Mais il n’y a pas de trucs spéciaux. On ne peut pas inventer un entraînement qui te fera gagner les Jeux. Ça fait 15 ans que je fais du haut niveau. A 2 mois de partir aux Jeux, s’il y avait une révolution à faire, je serais le premier à la faire.

Vous revenez souvent en Bourgogne ?


Le plus possible. Ce n’est pas facile avec la vie que j’ai. Mes parents sont à Saint-Apollinaire, à côté de Dijon. J’ai grandi là-bas, j’ai encore quelques amis là-bas. Je jouais au rugby avec l’équipe de Saint-Apollinaire. J’ai des copains qui sont encore là, mais la plupart sont partis.

Je suis le seul Bourguignon en athlète, mais on est deux Bourguignons aux Jeux. Notre kiné est un copain d’enfance, avec qui j’étais en maternelle à Saint-Apollinaire. Il bosse avec nous depuis maintenant 6 ans.


Interrogé sur le sujet d’un contrôle anti-dopage positif, Thibaut Fauconnet n’a pas souhaité répondre à nos questions. Ce dernier a fait l’objet d’un contrôle anti-dopage positif en 2010. Il a fait appel. Sa suspension de 18 mois par l'ISU (Fédération Internationale de Patinage) a été provisoirement levée en novembre 2011, par le tribunal arbitral du sport (TAS). Il a été autorisé à reprendre la compétition en juin 2012, le TAS ayant invalidé la prolongation de sa suspension.

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