Depuis cinq ans, les journées mondiales de l'œuf en meurette, au château du Clos de Vougeot (Côte-d'Or), tiennent en haleine de nombreux gourmands. Les secrets de ce succès se résument seulement en quelques mots.
Temple d’une recette bourguignonne iconique reconnue à travers le monde, le château du Clos de Vougeot, en Côte-d'Or, accueille ce week-end, pour la cinquième édition, les journées mondiales de l’œuf en meurette.
"5 ans… C'est un anniversaire important !", assure la communication du château. Pour marquer cette édition, le public pourra assister à des dégustations, à des tables rondes, à un concours amateur de l'œuf meurette le samedi.
Mais surtout observer, le dimanche, les plus grands chefs venus du monde entier concourir au Championnat du monde de l’œuf en meurette.
De l'exigence et de la technicité
En quelques années, ce festival gastronomique a réussi à gagner une notoriété importante. "Cela s'est fait grâce à l'exigence et la technicité que demande ce plat", explique la communication du château.
Pour son créateur, Arnaud Orsel, la recette du succès, dès la première édition, se résume en quelques mots : "un lieu et une recette".
Les chefs du monde entier permettent aussi, selon lui, de donner un rayonnement international. Et ces professionnels ne peuvent dire le contraire.
"Travailler une denrée populaire et de la valoriser"
Kim Logassi, chef au restaurant Léon de Lyon, dans le Rhône, vient pour la première fois et fait partie des quatorze chefs nationaux et internationaux.
Il est heureux de voir cette compétition "monter en prestige". "C'est exceptionnel de travailler une denrée populaire et de la valoriser, de la sublimer", explique-t-il avec passion.
Même son de cloche pour Joy-Astrid Blanchard-Poinsot, sacrée championne en 2022, qui sera dans le jury du concours amateur. "C'est un concours qui attire notamment grâce à la liste de ces chefs de renom, mais surtout grâce au respect des traditions", raconte la championne du monde, originaire de la Côte-d'Or.
Pour cette cinquième édition, Arnaud Orsel pose une question cruciale: "La couronne va-t-elle rester en Côte-d'Or ?" Réponse, dimanche 15 octobre.