Le verdict sera rendu ce vendredi 22 décembre dans le procès en appel de la fusillade de Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d'Or), aux assises de Saône-et-Loire. L'avocat général a requis sept ans de réclusion criminelle contre les deux complices présumés, mineurs au moment des faits.
La Cour d'assises de Saône-et-Loire rendra son verdict le 22 décembre dans le procès en appel de la fusillade de Chevigny-Saint-Sauveur. Une peine de réclusion criminelle de sept ans a été requise contre les deux complices présumés, D. B. et M. L., mineurs au moment des faits.
Un meurtre en 2018
Pour rappel, l'affaire s'était déroulée le 21 mai 2018, sur les coups de 23 heures. Ali Bouzar Lakouas, 25 ans, et son passager, 27 ans, étaient garés à bord d'une voiture sur un parking résidentiel à Chevigny-Saint-Sauveur. Ils ont été pris pour cible par des tirs de fusil de chasse.
Le chauffeur a été touché au cou par un projectile, le passager à l'oreille. Transporté au centre hospitalier universitaire de Dijon, le chauffeur succombera à cette blessure un mois plus tard.
Un règlement de comptes ?
Deux jours plus tard, l'auteur présumé des coups de feu est mis en examen et placé en détention provisoire par le parquet. L'enquête révélera qu'il connaissait les deux victimes et qu'il devait de l'argent au passager de la voiture. Son ADN a également été retrouvé sur l'arme du crime.
De plus, les enquêteurs ont également mis en lumière des SMS, envoyés au passager pour lui donner rendez-vous le soir du meurtre. Deux personnes âgées de 16 et 17 ans au moment des faits avaient également été placées en garde à vue, pour complicité de meurtre.
Deux auteurs déjà condamnés en première instance
Des condamnations avaient déjà été prononcées en décembre 2022, en première instance. La cour d'assises des mineurs de Dijon avait notamment condamné l'auteur des coups de feu à 15 années de réclusion criminelle.
Du côté des complices, l'un des deux mineurs avaient écopé de cinq ans de prison, dont deux avec sursis. Ses avocats avaient fait appel de cette décision. Pour l'autre mineur en revanche, c'est le parquet qui a décidé de faire appel après qu'il eût été acquitté.
Ce vendredi 22 décembre, ce sont donc sept ans de prison qui ont été requis pour les deux accusés par l'avocat général, pour complicité de meurtre et de tentative d'homicide.