Désormais majoritaire en France, le variant britannique du Covid-19 continue de se développer. En Bourgogne-Franche-Comté, la Nièvre est le département le plus touché, présentant des chiffres similaires à ceux du niveau national. L'ARS et la Préfecture de la Nièvre tentent de préparer la riposte.
Le variant britannique continue de gagner du terrain sur le territoire national. Le jeudi 25 février dernier, à l'occasion du point presse hebdomadaire, le Premier ministre Jean Castex annonçait que le variant "concerne désormais la moitié des personnes atteintes du Covid-19 en France". Une accélération significative ces dernières semaines.
En Bourgogne-Franche-Comté, la mutation du virus via le variant dit britannique, représente 30 % des cas recensés. Toutefois, il est un département où la diffusion du variant se rapproche des chiffres nationaux. Dans le département de la Nièvre, 50% des tests positifs représentent une infection au variant.
#Coronavirus #COVID19 en Bourgogne-Franche-Comté : L’amorce d’un rebond épidémique : Se faire dépister au moindre signe
— ARS BFC (@arsbfc) February 26, 2021
Voir le communiqué ➡️ https://t.co/MfnSp4XK1r pic.twitter.com/kwn2TtayQ8
Dépistage renforcé et vaccination massive
Face à l'explosion du variant dit britannique dans la Nièvre, l'Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté et la préfecture de la Nièvre lancent un plan d'action qui repose sur la vigilance de tous et le renforcement du dépistage.
Le dépistage renforcé sera donc proposé dans le milieu du travail, le secteur des entreprises mais aussi les collectivités locales et les administrations, annonce la Préfecture de la Nièvre. Conjointement à la campagne de dépistage, la vaccination ne faiblit pas.
Au 22 février, 13 840 Nivernais ont reçu une première injection. 6300 ont déjà bénéficié des deux injections, faisant de la Nièvre l'un des départements où le rythme de vaccination est le plus élevé dans l'Hexagone. Au mois de mars, en plus des rappels de vaccination des personnes vaccinées en février, plus de 7200 primo-vaccinations de vaccin Pfizer sont d’ores et déjà programmées dans le département.
Depuis le jeudi 25 février, plus de 70 médecins de la Nièvre peuvent administrer le vaccin AstraZeneca à leurs patients de 50 à 64 ans présentant des comorbidités.