Un hommage a été rendu, ce lundi 11 novembre 2019, aux militaires français morts en opérations extérieures. Parmi eux, Damien Boîteux, pilote d'hélicoptère, originaire du Doubs, tué au Mali en janvier 2013.
Six soldats de bronze, en colonne par trois, ont été érigés au cœur du parc André-Citroën, dans le XVe arrondissement de Paris. Emmanuel Macron a inauguré, ce lundi 11 novembre 2019, le monument aux morts dressé en hommage aux 549 militaires morts loin du territoire français depuis 1963.Parmi ces 549 noms, figure celui de Damien Boîteux. Sa mort avait suscité une profonde émotion au Russey (Doubs), d'où il était originaire, et dans toute la région. Le 11 janvier 2013, quelques heures après le déclenchement de l'opération des forces françaises au Mali, le lieutenant Damien Boîteux, âgé de 41 ans, est touché par un tir ennemi alors qu’il était à bord d’un hélicoptère à Mopti. Il appartenait au 4e RHFS (hélicoptères des forces spéciales), engagé dans l'opération Serval menée par la France dans ce pays africain.#MonumentOPEX Dorénavant chaque famille française pourra venir se recueillir devant ce monument qui regroupe l’ensemble des noms de nos camarades morts pour la France #MPLF et y lire le nom d’inconnus, de proches, d’aïeux morts pour que leur liberté soit préservée pic.twitter.com/1DCD5sEj1S
— Gouv militaire Paris (@Gouv_mili_Paris) November 11, 2019
"Il a fait son travail en risquant sa vie"
Le militaire français a passé toute son enfance dans le village du Russey (Doubs), 2.054 habitants et a passé son bac à Pontarlier.Damien Boiteux a laissé son nom à une rue du Russey ainsi que sur deux plaques commémoratives à l’intérieur de l’église et sur le monument aux morts du village.Lors de l'hommage national le 15 janvier 2013, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a salué "l'engagement" et le "courage exceptionnel" de l'officier.