Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat, a passé sa journée dans le nord Franche-Comté pour promouvoir l'industrie. A son programme : visite de PSA, inauguration du French Fab... Et elle a reçu de la part de la présidente de région une lettre pour Emmanuel Macron.
Journée chargée pour Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès de Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances.
Plusieurs lieux à son agenda mais un seul objectif : l'industrie, toujours et encore l'industrie.
Elle a visité chez Peugeot, à Sochaux, les ateliers dans lesquels sont produites les fameuses 308. Puis, elle a inauguré le French Fab, un village itinérant chargé de présenter les métiers de l'industrie et de les rendre attrayants.
Notre région, l'une des plus industrielles de France, rencontre, en effet, une difficulté majeure : le recrutement des jeunes, peu attirés par les métiers de l'industrie, victimes de leur mauvaise image de marque.
La secrétaire d'Etat a aussi signé le contrat Territoire d'Industrie du Nord Franche-Comté.
Et Marie-Guite Dufay en a profité
A l'occasion de cette signature, Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, a remis officiellement à Agnès Pannier-Runacher, la candidature du territoire pour accueillir la 1re usine de batteries nouvelle génération « made in France », charge à elle de remettre ce courrier au président de la République.
Dans le communiqué de presse, il est noté que 50 signataires du monde économique, universitaire et politique (tous bords confondus), "l’ont cosigné soulignant ainsi les atouts et les forces du territoire."
Dans son courrier, la présidente socialiste de Bourgogne - Franche-Comté rappelle le passé industriel de la région, les coups durs subis par ce secteur d'activité et aussi les points forts du territoire. Elle énumère "les atouts de notre territoire, au regard d’une localisation de l’usine de batteries électriques, (qui) sont nombreux... A l’argument de la performance économique, s’ajoute celui de la performance environnementale... " Elle insiste également "sur les ressources humaines et une main-d’oeuvre qualifiée dans le secteur de l’automobile".
Et elle conclut : "Ce serait pour nous tous un motif de « réenchantement industriel » pour notre région."