L'extradition vers la France de Nicolas Zepeda, un jeune Chilien soupçonné d'avoir assassiné son ex-petite amie japonaise à Besançon en 2016, aura finalement lieu le 23 juillet.
C'est un nouveau rebondissement dans l'affaire Narumi. Après quelques mois de flottement à cause de la pandémie de Covid-19, l'extradition vers la France de Nicolas Zepeda, un jeune Chilien soupçonné d'avoir assassiné son ex-petite amie japonaise à Besançon en 2016, aura finalement lieu le 23 juillet, a annoncé vendredi la justice chilienne. "L'extradition (...) est convenue pour le jeudi 23 juillet", a indiqué dans sa décision le juge de la Cour suprême Jorge Dahm à l'issue d'une audience organisée par visioconférence à la demande du parquet qui souhaitait un durcissement des mesures préventives à l'égard du suspect.
Signe de l'émoi qu'avait provoqué cetta affaire au Chili, la conférence du du juge de la Cour suprême a été diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Sur son compte Twitter officiel, la justice chilienne a souligné que Nicolas Zepeda était désormais contraint à une assignation à résidence totale et qu'il devait remettre son passeport aux autorités.
? EN VIVO: Ministro Jorge Dahm dispone arresto domiciliario total de Nicolás Zepeda y ordena entrega de su pasaporte.
— Poder Judicial Chile (@PJudicialChile) June 26, 2020
? Facebook Live, Periscope y https://t.co/d4ZzykIHcC pic.twitter.com/USbktznqDO
Les restrictions liées au coronavirus ont compliqué les choses
Le juge a justifié cette application d'une "mesure d'assignation à résidence totale" afin de "garantir la remise (à la France) et éviter un possible danger de fuite" de la part du suspect de 29 ans. Jusque-là, Nicolas Zepeda était sous contrôle judiciaire, assorti d'une interdiction de sortie du territoire. En début de semaine, un document d'Interpol Chili évoquait la date possible du 9 juillet pour l'extradition. Mais cette date n'a finalement pas été retenue, a indiqué le juge.La Cour suprême chilienne a confirmé le 18 mai l'extradition du jeune homme vers la France. Les autorités françaises avaient normalement soixante jours pour venir le chercher, mais les restrictions liées à la pandémie de coronavirus (fermeture des frontières, rareté des vols) ont compliqué les choses.