En Franche-Comté, les gilets jaunes sont moins nombreux sur le bord des routes. Après l'attaque de mardi à Strasbourg qui a fait trois morts, après les propositions d'Emmanuel Macron les derniers gilets jaunes sur le terrain nous ont dit vouloir continuer le combat pour leur pouvoir d'achat.
La majorité des gilets jaunes que nos équipes ont pu rencontrer aujourd'hui, n'entend pas appliquer l'appel à la trêve et à la responsabilité lancé après l'attaque terroriste de Strasbourg.
"Malgré que ce soit très important, on peut pas arrêter la manifestation. Il y a deux choses bien différentes, les victimes du terrorisme et les gilets jaunes. Faut pas tout amalgamer" nous explique un gilet jaune jurassien.
"Déja dans la Haute-Saône et le Doubs, les Préfets ont pris des arrêtés.On est dans une impasse, avec l'attentat d'hier ça a chamboulé" explique un autre. Certains commencent à douter, face aux interdictions de manifester décrétées par les préfectures sur certains rond-points.
Dans la région, le mouvement des gilets jaunes était moins visible de mercredi. A Besançon ou Ecole-Valentin, plus aucun gilets jaunes en action. A Besançon, par exemple la borne jaune située sur la rocade a été démontée.
Ils étaient encore quelques uns en revanche sur le terrain à Pontarlier, Noirefontaine, Voujeaucourt et L'Isle-sur-le-Doubs.
A Andelnans dans le Territoire de Belfort, les gilets jaunes ont fait un feu de joie avec le campement qu'il avait installé depuis plusieurs semaines au niveau du magasin Cora.
Dans le Jura, les gilets jaunes étaient encore présents au rond-point de Ranchot, et sur trois points à Dole et sa périphérie. L'Hôtel des impôts de Dole a été bloqué par un groupe de gilets jaunes.