Besançon : c'est la rentrée aussi pour les Gilets Jaunes

Environ 150 personnes se revendiquant du mouvement des Gilets Jaunes ont défilé samedi après-midi dans le centre-ville de Besançon avec une halte devant la préfecture du Doubs puis devant le commissariat de Police.

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"On est là !" scandent les manifestants qui n'ont rien oublié de leur combat entamé à l'automne dernier. Après la trève estivale, les plus déterminés des Gilets Jaunes avaient déjà défilé samedi dernier. Aujourd'hui, d'autres manifestants les ont rejoints pour ce 43e défilé de Gilets jaunes dans les rues de Besançon.

"C'est dans la rue qu'il faut lutter" peut on également entendre. Quelques parapluies se sont ouverts, sans doute en référence  à la "révolution des parapluies"de Hong Kong. Les manifestants pro-démocratiques se protégent ainsi des gaz lacrymogènes déversés par la police de Hong Kong. 

Pour leur "rentrée", quelques milliers de "gilets jaunes"se sont aussi rassemblés dans plusieurs grandes villes. A Dijon, ils étaient environ 300 manifestants.
Si à Besançon, le défilé s'est déroulé calement cela n'a pas été le cas partout. Comme à Montpellier, où des heurts ont très vite éclaté et une voiture de police a été incendiée. A Rouen aussi, où tout rassemblement était interdit dans le centre-ville, des heurts ont éclaté lors de la manifestation des "gilets jaunes", soutenue par la CGT de Seine-maritime, conduisant à deux interpellations, a-t-on appris auprès de la préfecture. 
A Toulouse, le cortège, de plusieurs centaines de "gilets jaunes", selon un journaliste de l'AFP, était bien plus important que les derniers samedis, traduisant selon de nombreux manifestants une "reprise" de la mobilisation. 
 A Lille, quelque 650 manifestants selon une source policière, 1.500 selon des représentants des "gilets jaunes", défilaient eux dans une ambiance bon enfant, derrière une banderole annonçant la "rentrée sociale" et la "convergence des luttes" des gilets "jaunes", "rouges", "roses" et "verts".

 On est tous ensemble, on veut que le gouvernement change clairement de politique et (...) un changement radical ne peut passer que par la démission du gouvernement et la mise en place d'une alternative politique,


a déclaré à l'AFP Alexandre Chantry, figure des "gilets jaunes" lillois.

 A Strasbourg, environ 350 "gilets jaunes" selon la préfecture manifestaient depuis la mi-journée dans le centre-ville. 
 A Paris, épicentre des premières manifestations des "gilets jaunes", seuls quelques dizaines de manifestants ont tenté de se rassembler sur les Champs-Elysées, qui restent interdits aux manifestations. Les forces de l'ordre déployées dans le quartier ont verbalisé 55 personnes, dont Eric Drouet, l'un des initiateurs du mouvement. Un autre petit cortège s'est formé en début d'après-midi, autour des Invalides et la préfecture a annoncé avoir procédé à des interpellations sans préciser le nombre dans l'immédiat.
 
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