Ce mardi matin, les migrants qui avaient trouvé refuge sur le Parking d'Arènes ont été délogés par la police. Les membres du collectif SolMiRé, présents au moment des faits, n'ont pu que constater l'évacuation en essayant de ramasser le maximum d'effets personnels.
Ce mardi matin, les membres du collectif de soutien SolMiRé (SOLidarité MIgrants REfugiés Besançon) ont débarrassé le maximum d'affaires, avant que la trentaine de migrants, notamment des familles avec des enfants installés là depuis plusieurs semaines, ne soient dirigés vers le commissariat de Police.
La préfecture a ordonné l'évacuation du campement de fortune situé au fond du parking d'Arènes, non loin du centre-ville bisontin. Certains, déjà déboutés de leurs demandes d'asile, risquent l'expulsion. Ce mardi soir, les personnes délogées doivent être prises en charge par le Samu social.
Dans un communiqué diffusé ce mardi après-midi, l'intergroupe du conseil municipal et du conseil d'agglomération bisontine explique : "Nous, élus de l'intergroupe de la Ville de Besançon, n’admettons pas cet état de fait qui condamne des enfants, des femmes et des hommes à vivre dans une telle précarité, quelque soit son statut, son origine, sa nationalité. Nous n’acceptons pas que, sur notre territoire, les Droits fondamentaux de l’Homme ne soient pas respectés.
Nous demandons, en tant qu’élus de la Ville de Besançon à être informés du devenir des familles de migrants embarqués ce matin".