La chirurgie ambulatoire se développe en Franche-Comté. C'est notamment le cas à la clinique Saint-Vincent à Besançon où la pose d'une prothèse de genou se fait sans hospitalisation. Et ce n'est pas fini : d'ici 2022, 70% des opérations devront être pratiquées en ambulatoire.
C'est une opération lourde qui peut nécessiter plusieurs jours d'hospitalisation : la pose d'une prothèse de genoux. Mais à la clinique Saint-Vincent à Besançon, les patients sortent le soir-même de l'intervention. L'établissement est le premier de Franche-Comté à pratiquer cette opération en ambulatoire.
D'après le chirurgien Lionel Doury, cette pratique n'a que des avantages : "Le premier bienfait, c'est les histoires d'infection, explique le médecin. Plus vite vous quittez un établissement, moins vous avez d'infections. Le deuxième, c'est qu'on ne voit quasiment plus de phlébites ni d'embolies pulmoanaires qui étaient dûes à l'immobilisation et à la sédentarité. La gestion de la douleur est plus simple également puisque les patients, une fois qu'ils sont rentrés chez eux, ils sont dans leur entourage."
L'ambulatoire peut se développer grâce à l'amélioration des gestes opératoires et à l'utilisation de produits pour l'anesthésie moins puissants mais surtout grâce au rôle du patient : ce dernier doit suivre une consultation pré-opératoire où lui sont données des consignes précises pour son retour à domicile.