Quatre jours après la découverte du corps calciné dans la forêt de Thise, les enquêteurs recherchent activement un jeune homme de 21 ans. Il a été vu la dernière fois à Besançon le 8 mars en compagnie de la victime.
Les enquêteurs de la gendarmerie et de la police nationale progressent dans l'enquête ouverte suite à la découverte d'un cadavre en partie calciné le 9 mars dans la forêt de Thise.
Quatre jours plus tard, l'analyse de l'ADN de la victime a pu permettre son identification. Il s'agit d'un Bisontin, âgé de 26 ans. Il s'agit bien d'un assassinat car l'homme est mort d'une balle qui lui a traversé la tête de l'arrière vers le visage. Sa famille était venue au commissariat de Besançon signaler sa disparition.
La victime a été vue la dernière fois le 8 mars vers 20 heures à Besançon en voiture en compagnie d'un jeune homme de 21 ans qui depuis a disparu.
C'est pour cette raison que l'enquête est aussi ouverte pour séquestration "sans libération volontaire en lien avec un autre crime." Etienne Manteaux, le procureur de la République, a précisé lors d'une conférence de presse ce 13 mars, que l'enquête portait également sur des faits d'association de malfaiteurs" en lien avec des trafics de stupéfiants.
Trafic de stupéfiants
Le contexte de cet assassinat et de cette disparition a également été décrit par le procureur de la République.
L'individu qui a disparu est défavorablement connu. Il a été condamné à 11 reprises pour trafic de drogue
Etienne Manteaux, procureur de la République
Vendredi 10 mars, une perquisition a eu lieu dans un appartement de la rue des Roses, dans le quartier Palente de Besançon. C'est dans cet appartement que la victime et le disparu auraient pu se réfugier un temps.
Les enquêteurs ont recueillis de nombreux témoignages et c'est assez inhabituel.
Certains délinquants ont peur de ce qui est en train de se passer à Besançon : des individus qui n'hésitent pas à donner la mort, à brûler des corps.
Etienne Manteaux, procureur de la République
Quels sont les liens entre cet assassinat et celui du quartier des Vaîtes à Besançon le 25 février dernier ? "Dans les quartiers beaucoup font le lien. Il y a effectivement une proximité temporelle" reconnaît le procureur de la République mais à ce stade de l'enquête rien est confirmé.