Un jeune automobiliste a été contrôlé à plus de 50 km/h au-dessus de la vitesse autorisée sur l'autoroute A36 dans le Doubs. Il conduisait avec un permis probatoire et a été rattrapé par l'Alpine des gendarmes. Son permis a été confisqué et sa voiture mise en fourrière.
Organisée chaque année depuis 2002, la Semaine européenne de la mobilité (SEM) a pour objectif d’inciter les citoyens européens à privilégier des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement. Du 16 au 22 septembre, de nombreuses opérations de sensibilisation sont organisées. Mais celle-ci n'était pas inscrite au programme. "Notre véhicule rapide d’intervention (VRI) et nos pilotes peuvent être des moyens efficaces d’opter pour une mobilité douce", indiquent avec humour les gendarmes du Doubs sur leur page Facebook.
Au volant d'une puissante berline, un jeune conducteur qui roulait à plus de 50km/h au-delà de la vitesse autorisée sur l’autoroute A36 avec un permis probatoire, a en effet été stoppé dans son élan par la célèbre Alpine bleue de l'Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) à hauteur de l'aire de Pelousey (Doubs).
Le permis du jeune automobiliste, âgé de 25 ans, a aussitôt été retenu et son véhicule d'une valeur de 100 000 euros, confisqué à titre conservatoire. Il sera bientôt convoqué au tribunal. "Désormais, il se déplace à pied ou à VTT", ajoutent les gendarmes. Ils rappellent que la vitesse sur autoroute est limitée à 110 km/h pour les conducteurs en permis probatoire.
Grand excès de vitesse
Pour mémoire, dépasser la vitesse réglementaire de plus de 50 km/h est considéré comme un grand excès de vitesse et les sanctions pour le conducteur sont très lourdes. Le contrevenant perd automatiquement 6 points sur son permis de conduire. La suspension de permis est systématique et peut aller jusqu'à 3 ans. Il ne sera pas accordé de "permis blanc" pour ceux qui ont besoin de conduire dans leur travail.
L'infraction est également assortie d'une amende cinquième classe (la plus importante) pouvant aller jusqu'à 1500 euros. Elle conduit à l'immobilisation immédiate du véhicule jusqu'à 7 jours maximum (sauf décision différente du Procureur de la république). Les frais de fourrière et de garde restent à la charge du contrevenant. La confiscation définitive peut ensuite être prononcée par le juge